La région des cascades qui fait la fierté du Burkina Faso par la richesse de sa biodiversité, sa géographie pittoresque et escarpée, est entrain de devenir un véritable champ de ruine tant les règles élémentaires de protection de la forêt sont foulées au pied.
Deux situations inquiétantes sont indiquées:
– il s’agit de la coupe d’essence entièrement protégée. Le caîlcedrat est une essence entièrement protégé par le code forestier burkinabè. Pourtant, les informations données portent à croire qu’il y a des centaines de milliers de caîlcédrats coupés et destinés à des scieries. Incroyable!
– le laxisme des autorités politiques et administratives. La lutte est acharnée, les populations sont réticentes à se conformer à la législation et certains agents des eaux et forêts indélicats par leur silence encouragent une activité dont les conséquences seront énormes pour les générations d’aujourd’hui et à venir. Il faut espérer que la dernière visite du ministre de l’environnement, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement le 5 juin dernier, avec pour point d’intérêt l’engagement à traquer les agents de l’Etat et individus indélicats portera ses fruits. Le ministre s’est engagé à faire la lumière sur les violations du code forestier et a déjà porté certains dossiers devant la justice. (…)
Source autorisée: CAJEBURKINA
Il faut sauver les petites forêts de Sindou (910 hits)
17/10/24 à 09h35 GMT