La Secrétaire d’Etat française chargée du Développement et de la Francophonie Annick Girardin qui séjourne au Cameroun depuis le 02 novembre est venue montrer l’importance de la Conférence internationale sur le climat (COP 21) qui se tient à Paris dès la fin du mois de novembre 2015. La Secrétaire d’Etat française qui a été reçue le 03 novembre par le président camerounais, Paul BIYA, a déclaré qu’il sera prioritairement question au cours du sommet de Paris de trouver les voies et moyens afin de faire face aux dérèglements climatiques aujourd’hui caractérisés par la monté des eaux, la dégradation des terres et la désertification. Elle a rappelé l’urgence de trouver un accord ambitieux.
Face aux inquiétudes des africains qui estiment être les moins pollueurs, l’hôte du chef de l’Etat camerounais a indiqué qu’il sera également question au cours des travaux de Paris, de trouver les financements. A cet égard, les pays industrialisés devront être plus généreux et être au « rendez-vous de la solidarité » pour trouver des réponses aux préoccupations de l’Afrique. Il est notamment question de la mise sur pied des programmes d’électrification et d’un système d’alerte et de contrôle des catastrophes naturelles. Elle compte ainsi sur les 100 milliards de dollars par an dès 2020, promis lors du sommet de Copenhague en faveur des pays du Sud pour les aider dans leur développement à base d’énergies renouvelables.
Le même message a été passé aux étudiants camerounais au cours d’une rencontre à l’Institut français de Yaoundé. Des étudiants dont les inquiétudes tournaient autour de la question de savoir comment se développer sans polluer d’avantage. Mme Girardin a reconnu la difficulté de la tâche tout en indiquant qu’il est important que la solidarité financière des pays industrialisés soit plus accrue afin d’aider les pays africains à se tourner résolument vers les technologies moins polluantes et non adossées sur les énergies fossiles.
17/10/24 à 09h35 GMT