Le jeudi 5 novembre 2015, les députés du Conseil national de la transition (CNT) ont voté un amendement à la Constitution du Burkina Faso qui introduit le droit d’accès à l’eau et l’assainissement. L’article 18 (de la Constitution) dispose désormais que : « L’éducation, l’eau potable et l’assainissement, l’instruction, la formation, la sécurité sociale, le logement, l’énergie, le sport, les loisirs, la santé, la protection de la maternité et de l’enfance, l’assistance aux personnes âgées, aux personnes vivant avec un handicap et aux cas sociaux, la création artistique et scientifique, constituent des droits sociaux et culturels reconnus par la présente Constitution qui vise à les promouvoir. ».
Cet acte des autorités de la transition rend justice au secteur de l’eau qui a longtemps souffert d’une faible importance politique malgré d’une part, le caractère essentiel et incontournable de l’eau et de l’assainissement pour la réalisation de tous les autres droits humains fondamentaux et, d’autre part, la place primordiale de l’eau dans les besoins prioritaires des populations burkinabè.
En ces temps où les candidats politiques soumettent leurs programmes de développement à l’appréciation des électeurs, il nous semble opportun de rappeler à l’opinion nationale les principaux enjeux liés à la réalisation des droits humains à l’eau et à l’assainissement au Burkina Faso. (...)
Par: Juste Hermann Nansi et Célestin Badolo
Source autorisée: lefaso.net
17/10/24 à 09h35 GMT