Au titre des actions de communication on peut citer entre autres les réunions consultatives et techniques sur les réformes, les sessions du comité interministériel de suivi du transfert, la rencontre avec les directeurs de CEG transférés, la cérémonie de transfert officiel de 350 CEG au MENA, la cérémonie de remise officielle de passation des charges du MASSN au MENA, le plan de communication a permis également d’organiser des ateliers d’échanges et d’information avec les journalistes, la rencontre avec les maires des communes de Ouagadougou et de Bobo la journée d’échanges avec le réseau des journalistes en éducation , les journée d’échanges avec les syndicats et la formation des points focaux de la DCPM sur la communication axée sur la réforme. A cela s’ajoutent les conférences pédagogique des enseignants, les conférences annuelles des encadreurs, les conférences annuelles du personnel d’administration et de gestion (PAG) qui ont considérablement contribué à la diffusion de l’information sur le processus de transfert, suscité l’adhésion et surtout s’approprier le processus du transfert, du plan d’action du transfert et de l’état des lieux de la mise en œuvre.
Dans le cadre de la mise en œuvre de plan de communication sur le continuum éducatif, une vaste campagne d’information et des rencontres d’échanges directs ont été entreprises avec les différents acteurs sur les grandes orientations gouvernementales en vue de l’opérationnalisation du transfert. Ces tournées venaient en appoint aux différentes conférences publiques et journées d’informations organisées dans les chefs-lieux de région. D’autres communications et conférences ont été réalisées dans les écoles nationales des enseignants primaires (ENEP).
A titre d’exemple, une conférence publique sur le transfert a été initiée lors de la sortie des élèves maitres de l’ENEP de Bobo, autour du thème : « place des ENEP dans la mise en œuvre du continuum de l’éducation de base au Burkina Faso ». La communication a été assurée par monsieur Paul Yombo Diabouga, Secrétaire Général du MENA. De la communication, il ressort qu’avec la mise en œuvre du PDSEB, il y a une nette amélioration des indicateurs de scolarisation au Burkina Faso. Pour la période 2000/2001 à 2013, le taux brut d’alphabétisation (TBA) est passé de 47 % à 92 %, le taux brut de scolarisation (TBS), de 45,9% à 81,3%. Quant au taux d’achèvement, il est passé de 27,4%) 60%. Pour la même période, le Burkina Faso est passé de moins 20000 enseignants à 53000 enseignants. Il fait alors partie des 3 pays du Sud du Sahara à avoir un taux de scolarisation élevé, de 30% en 90 à 81% en 2013, selon le communicateur.
A la suite des conférences publiques, des innovations ont été introduites dans l’animation des thèmes, la mobilisation des acteurs, l’accroissement de l’audience cible (nombre de personnes touchées par le message) et l’implication des acteurs.
C’est ainsi qu’un partenariat a été noué avec les radios communautaires afin de retransmettre en direct les échanges au cours des conférences publiques, désormais journées d’informations qui permettent de mener d’autres activités parallèles dans le même sens.
En terme de bilan, ce sont au total dix (10) rencontres d’échanges avec les acteurs de l’éducation, treize (13) conférences publiques, douze (12) émissions radio-télé, cinq (05) communications institutionnelles (10) insertions publicitaires, cinq (05) ateliers d’immersions avec les journalistes, des rencontres d’information avec les gouverneurs, les maires, les syndicats, les parents d’élèves et mères éducatrices qui ont été initiés au cours de l’année 2014-2015.
17/10/24 à 09h35 GMT