SWITCH, l’Alliance pour une économie verte au Québec, salue l’audace et la volonté dont fait preuve le gouvernement du Québec en déposant un projet de loi zéro émissions, qui permettra aux conducteurs québécois d’avoir accès à une plus grande offre de véhicules électriques. Le Québec devient ainsi la première province canadienne à se doter d’une telle loi et rejoint plusieurs états américains qui ont adopté une législation similaire pour inciter les constructeurs automobiles représentant la grande majorité des ventes de véhicules neufs à offrir davantage de voitures électriques à leur clientèle.
Le projet de loi proposé par le ministre du Développement durable, David Heurtel, fait d’ailleurs écho à une recommandation formulée par SWITCH dans son Plan d’action Au tour du secteur des transports de faire sa part dans la lutte aux changements climatiques dévoilé le 25 janvier 2016 et qui recommandait également des mesures ambitieuses, notamment pour soutenir les transports collectifs et réduire l’usage de l’automobile individuelle.
En mettant de l’avant un régime qui favorise l’achat d’automobiles électriques, le gouvernement s’appuie également sur le potentiel énorme du Québec pour ce type de véhicules, étant donné la disponibilité d’une grande quantité d’électricité propre, à faible coût. Surtout, le Québec se donne ainsi un outil important pour réduire l’empreinte carbone du secteur des transports.
Pour Karel Mayrand, co-président de SWITCH et directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki, « avec son abondante électricité à faible émission de GES, le Québec est dans une position unique pour prendre le virage des transports électriques. La loi zéro émissions est un élément clé pour réduire les émissions de GES du secteur des transports qui représentent 43% des émissions du Québec. Elle permettra de réduire la consommation de pétrole qui coûte annuellement plus de 10 milliards $ à l’économie québécoise ».
« Québec franchit aujourd’hui un pas important pour réduire ses émissions de GES et développer une économie plus verte. Il est aussi essentiel de s’attarder aux autres mesures pour réduire davantage nos émissions et qui sont basées sur des innovations en technologies propres et en transport. Les biocarburants de seconde génération et la chimie verte vont aussi jouer un rôle de plus en plus déterminant. Il faut maintenant accélérer la propulsion de ces innovations et de nos entrepreneurs pour que le Québec se positionne sur l’échiquier mondial de cette nouvelle économie verte », souligne Andrée-Lise Méthot, fondatrice et associée directeure de Cycle Capital Management et co-présidente de SWITCH.
« Le projet de loi zéro émissions déposé aujourd’hui par le gouvernement du Québec contribuera concrètement à la transition vers une économie verte. Il renforce l’action de plusieurs acteurs de la société civile déjà commis à réduire leur empreinte environnementale », soutient Pauline D’Amboise, vice-présidente, Gouvernance, Responsabilité sociale, et secrétaire générale du Mouvement Desjardins. « Pour Desjardins, cette volonté se concrétise notamment par une cible de réduction de 20 % de ses gaz à effet de serre en 2020 par rapport au niveau de 2008. Nous nous distinguons aussi par notre offre intégrée de produits financiers et d’assurances qui soutiennent les particuliers et les entreprises désirant réduire leur consommation d’énergie et leurs émissions de gaz à effet de serre », de conclure Mme D’Amboise.
« L'adoption de cette loi va permettre d'accélérer le virage vers l'électrification des transports et la réduction de notre dépendance au pétrole, une bonne nouvelle à la fois pour notre environnement et notre économie », a affirmé Steven Guilbeault, Directeur principal chez Équiterre.
« Tout ce qui peut contribuer à la réduction des émissions dans le secteur du transport au Québec vient s’ajouter aux efforts majeurs déjà consentis par le secteur industriel pour réduire l’empreinte carbone de l’économie québécoise. C’est donc en soi une bonne nouvelle », affirme Jean Simard, président et chef de la direction de l’Association de l’aluminium du Canada.
« L’adoption de la Loi zéro émissions est un pas important vers l’atteinte des objectifs de la Politique énergétique 2030. L’électrification des transports et d’autres secteurs de notre économie est primordial pour l’amélioration de notre bilan énergétique; le gouvernement du Québec peut compter sur l’industrie éolienne pour y contribuer », souligne Jean-François Nolet, vice-président de l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA).
« Diminuer l'empreinte carbone du secteur des transports, notamment celle de nos véhicules personnels compte parmi les avenues les plus importantes pour réduire significativement les gaz à effet de serre du Québec. Il s'agit là d'une annonce prometteuse du gouvernement qui donnera éventuellement davantage de choix aux Québécois qui veulent rouler en véhicules électriques », explique Stéphanie Trudeau, vice-présidente, stratégie, communication et développement durable de Gaz Métro.
« Cette loi s’ajoute aux nombreuses initiatives entreprises par plusieurs acteurs au Québec travaillant chaque jour à verdir le secteur du transport et à accélérer le virage vers une économie verte et prospère. Les carburants alternatifs de transport, comme les biocarburants cellulosiques, et la voiture électrique joueront de plus en plus un rôle de premier plan dans l’atteinte des objectifs de réduction de la consommation de pétrole au Québec », ajoute Marie-Hélène Labrie, première vice-présidente Affaires gouvernementales et Communications d’Enerkem, producteur de biocarburants à partir de matières résiduelles.
SWITCH offre déjà toute sa collaboration au gouvernement du Québec dans l’atteinte des objectifs de ce projet de loi.
Source : SWITCH
17/10/24 à 09h35 GMT