À la veille de la rencontre entre les chefs d'État du Canada, des États-Unis et du Mexique, le chef de l'opposition officielle et député de Jonquière, Sylvain Gaudreault, le député de Bonaventure et porte-parole du Parti Québécois en matière de forêts, Sylvain Roy, et le député de Verchères, porte-parole en matière de relations Québec-Canada, Stéphane Bergeron, ont tenu à appuyer l'industrie forestière du Québec dans le dossier du bois d'œuvre résineux. L'accord à ce sujet étant échu depuis octobre 2015, le commerce du bois d'œuvre doit faire partie des discussions de la rencontre internationale.
« Le gouvernement libéral de Philippe Couillard s'est finalement décidé à exprimer un appui à notre industrie forestière. De notre côté, nous tenons à réitérer une nouvelle fois le nôtre. Il est important que le gouvernement fédéral écoute nos travailleurs, pas seulement ceux de l'Ouest du Canada. Dans ma région, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, cette importante industrie doit recevoir de bonnes nouvelles, d'autant plus que dans un autre dossier qui touche ce secteur, la surtaxe sur le papier surcalendré continue de faire planer l'incertitude, notamment pour les usines de Dolbeau et de Kénogami », a déclaré Sylvain Gaudreault.
« Cette taxe injuste imposée par les États-Unis fait craindre le pire pour nos travailleurs de la forêt, déjà fortement affectés par l'inaction du gouvernement libéral dans le secteur. Depuis 2005, c'est plus de 20 000 emplois directs qui ont été perdus dans la transformation du bois. Le gouvernement a amputé de 38 M$ le budget dédié aux travaux sylvicoles. Quelque 286 usines ont fermé leurs portes. Le ministre Laurent Lessard doit être clair et appuyer fermement notre industrie face au fédéral », a ajouté Sylvain Roy.
Stéphane Bergeron a, de son côté, rappelé les nombreuses promesses du gouvernement libéral de Justin Trudeau à l'égard du Québec. « Après avoir courtisé les Québécoises et les Québécois en campagne électorale, le caucus libéral fédéral est complètement muet à propos des dossiers concernant le Québec, notamment celui du bois d'œuvre. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les députés et ministres fédéraux ne semblent pas s'en soucier outre mesure! Nous devons constamment revenir à la charge; contrairement à ce qu'affirmait Philippe Couillard, son fédéralisme mou et non revendicateur n'a jamais donné lieu au moindre bénéfice pour le Québec. Il est plus que temps que les premiers ministres Trudeau et Couillard se portent à la défense des intérêts du Québec, comme ils s'y étaient engagés », a-t-il conclu.
Source : Gouvernement du Québec
17/10/24 à 09h35 GMT