Au Sénégal, les producteurs de manioc emblaveront 13 000 hectares en 2016. Selon le ministère de l’agriculture du pays, cette superficie devrait permettre une récolte d’environ 500 000 tonnes.
Si cet objectif de production était atteint, il constituerait un nouveau record alors que le pays avait déjà réalisé cette performance l’an dernier après une récolte de 439 871 tonnes pour 7500 hectares emblavés. « Cette production record a été possible grâce à l’appui de la tutelle», a indiqué le ministère de l’agriculture par le biais d’un communiqué.
L’exécutif a également tenu à souligner l’impact positif de la culture de manioc et de patate douce sur les populations situées dans les bassins de production comme Ngnith, dans le département de Dagana. « Les jeunes de cette localité n’ont jamais eu l’idée de se lancer dans l’émigration clandestine. Grâce à la patate douce, ils sont à l’abri du besoin. Chaque jeune exploite, aujourd’hui, entre 10 à 15 ha de terres qui leur procurent des revenus très conséquents. Nombreux d’entre eux se rendent aux champs par leurs propres véhicules. Les filières de la patate douce et du manioc sont devenues des créneaux porteurs avec la nouvelle ligne stratégique préconisée par la tutelle », indique le texte.
Aaron Akinocho
Autorisation de publication accordée par l’Agence Ecofin
17/10/24 à 09h35 GMT