Le ministère de l’Energie, des mines et des carrières veut regrouper toutes les manifestations de promotion des mines et des carrières en une seule activité. C’est pourquoi il a institué la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) dont la première édition se tiendra, du 22 au 24 septembre 2016, à Ouagadougou. Le thème retenu pour cette activité est : «Le secteur minier : enjeux et perspectives pour un développement socio-économique durable au Burkina Faso». Cette première édition va regrouper environ 500 participants du public et du privé avec un coût total de 195 millions de F CFA.
Selon le secrétaire général du ministère en charge des mines, Mabourlaye Nombré, la SAMAO se veut être une plateforme régionale moderne d’échanges entre les acteurs du public et du privé sur les mines et carrières. Il a rappelé qu’elle va regrouper les manifestations telles que les Journées de promotion minière du Burkina (PROMIN), les Journées de promotion des carrières (JPC), et toutes autres initiatives privées et publiques dans le domaine des mines et des carrières. «C’est une harmonisation, car en réalité PROMIN est organisée et un an plus tard il y a les JPC. Pour un pays qui a peu de ressources, on ne peut pas se disperser ainsi», a-t-il souligné. Les objectifs de la SAMAO traduisent la vision du gouvernement burkinabè en matière de promotion des secteurs des mines et des carrières, d’offrir des opportunités d’affaires aux acteurs du public et du privé, d’attirer des investisseurs pour soutenir la croissance et le développement durable des secteurs des mines et des carrières.
A entendre le secrétaire général, la SAMAO prendra en compte la contribution du secteur en charge des mines et des carrières à l’économie nationale, permettra aux participants d’échanger, de nouer des contacts entre les investisseurs nationaux et étrangers et de partager des expériences dans le secteur.
Ya-t-il une différence entre la SAMAO et les autres manifestations existantes ? Le secrétaire général a indiqué que la SAMAO n’est pas simplement des retrouvailles. C’est le lieu de travailler afin de diversifier la production nationale, mettre l’accent sur la protection de l’environnement et de discuter avec les pays de l’Afrique de l’Ouest sur les problèmes de l’orpaillage. «C’est l’occasion d’échanger pour trouver des solutions appropriées pour mieux organiser cette activité afin de réduire les désagréments que cela cause à l’environnement». a affirmé M. Nombré.
17/10/24 à 09h35 GMT