Dans sa démarche d’asseoir une gouvernance locale qui répond aux exigences de transparence, de célérité et d’interactivité des services communaux, le Réseau des femmes élues locales d’Afrique du Cameroun (Refela-Cam) a, par l’intermédiaire de sa présidente Célestine Ketcha Courtès, par ailleurs maire de la commune de Bangangté, signé une convention de partenariat avec une organisation de la société civile, AfroLeadership, coordonnée par Jean Claude Kryos, le 29 septembre 2016 à Beyrouth (Liban).
En effet, la convention signée, en marge de la 36è Assemblée générale de l’Association internationale des maires francophones (Aimf) à Beyrouth du 28 au 30 septembre, porte sur le renforcement des capacités des membres du Refela-Cam.
Selon Mme Kechta Courtès, membre du Bureau de l’Aimf, «il est question d’accompagner les femmes maires (une vingtaine) du Cameroun dans le processus d’informatisation de la gestion budgétaire et comptable à base du logiciel SIM_ba».
En rappel, SIM_ba est un outil comptable et de gestion adapté aux nouvelles responsabilités et obligation des exécutifs municipaux.
Cet outil de gestion informatisée pour les villes francophones, développé par l’Aimf depuis 1992 permet de donner une meilleure lisibilité de la situation financière réelle des communes.
Il participe à la modernisation des administrations financières des collectivités locales et à la lutte contre la corruption.
Autrement dit, cette application permet au maire de disposer directement sur son système informatique de l’ensemble des informations budgétaires et comptables figurant dans les fichiers du receveur : date de prise en charge des mandats et des titres, date de payement et de recouvrement, recettes ou dépenses encaissées ou payées avant émission de titres ou de mandats, restes à payer ou à recouvrer, etc.
Et l’édile peut ainsi traiter ces données en fonction de ses besoins de gestion interne.
S’arrimer à cette plateforme (SIM_ba) de gestion du budget apparaît comme une bonne initiative de Refela-Cam, dans un contexte où les collectivités locales sont au centre du processus de la décentralisation (caractérisée par un transfert de compétences et des ressources y afférentes) en branle au Cameroun depuis quelques années.
17/10/24 à 09h35 GMT