Que faire des milliards de tonnes de CO2 que nous injectons chaque année dans l’atmosphère ? C’est sans doute en gardant cette question à l’esprit que Marc Robert a commencé à imaginer des solutions permettant de valoriser ce gaz à effet de serre, au milieu des années 2000. Avant cela, le chimiste et ses collègues du groupe Transfert d'électron et bouleversements moléculaires du Laboratoire d’électrochimie moléculaire (LEM) vont, plus d’une décennie durant, s’évertuer à faire progresser les connaissances sur les transferts d’électrons. Leurs travaux, avant tout fondamentaux, s’appuient sur l’électrochimie moléculaire. Cette discipline dérivée de la chimie permet d’étudier comment les électrons peuvent casser les liaisons entre les atomes d’une même molécule pour produire d’autres molécules d’intérêt.
« C’est sur les conseils de Jean-Michel Savéant, dont j’ai fait la connaissance durant mon année de DEA, que j’ai finalement décidé de m’intéresser à la chimie des transferts d’électron et aux petites molécules comme le CO2 », se souvient Marc Robert. Durant sa thèse, qu’il soutient sous la direction de cette figure mondiale de l’électrochimie, Marc Robert va également croiser le chemin de Rudolph Marcus. Si la rencontre avec le prix Nobel de chimie 1992 n’est que de courte durée, les travaux du scientifique américain vont en revanche grandement influencer le jeune chercheur.
Lire la suite de l'article du Journal du CNRS
Source : Le journal du CNRS
Lire la suite de l'article du Journal du CNRS (1372 hits)
17/10/24 à 09h35 GMT