Intervenant mardi devant le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina J. Mohammed, a jugé nécessaire de mobiliser de nouveaux investissements pour réaliser le Programme de développement durable à l'horizon 2030, qui a été adopté en septembre 2015 par les Etats membres.
Mme Mohammed a été nommée Vice-Secrétaire général par le nouveau Secrétaire général de l'ONU, António Guterres. Auparavant, elle était Ministre de l'environnement au sein du gouvernement du Nigéria. Avant d'occuper ce poste ministérielle, elle a été la Conseillère spéciale du précédent Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, chargée de la planification du développement post-2015. A ce poste, elle a contribué à l'élaboration des Objectifs de développement durable (ODD).
« En tant que ministre au Nigéria, j'ai eu une expérience directe de l'importance et de la complexité de la tâche à accomplir dans la mise en œuvre de ces engagements transformateurs », a-t-elle dit devant les membres de l'ECOSOC. « Il nous faudra établir et équilibrer les priorités, mobiliser de nouveaux investissements, établir de nouveaux partenariats dynamiques et persuader les décideurs et les personnes partout dans le monde d'adopter de nouvelles compétences et perceptions ».
Selon elle, pour réussir, il faudra « une approche plus audacieuse en matière de financement et de partenariats ».
« Rien ne sera réalisé sans impliquer tous les acteurs. Il faudra que tous les pays repensent les systèmes et les approches, redéfinissent les façons traditionnelles de faire en matière de planification, de réalisation et de suivi. En tant qu'Organisations des Nations Unies, nous devrons nous adapter », a-t-elle ajouté.
« Le Programme 2030 exige que nous nous réinventions pour mieux servir les États membres. Nous avons la responsabilité conjointe d'apporter des changements transformateurs », a encore dit la Vice-Secrétaire général.
Selon Mme Mohammed, « les peuples du monde entier considèrent les Nations Unies comme un symbole de paix, un phare d'espoir et un pourvoyeur de besoins essentiels. Les gouvernements nous honorent de leur confiance. Nous avons une occasion unique d'offrir un avenir meilleur à toute l'humanité. Nous ne pouvons pas nous permettre de la gaspiller », a-t-elle ajouté.
Amina J. Mohammed a rappelé aux membres de l'ECOSOC que la tâche à venir est difficile, mais que « rien n'est impossible lorsque nous travaillons ensemble ».
[ODD2030]
Communiqué de l'ONU (903 hits)
17/10/24 à 09h35 GMT