Visiblement, la promotion de la parité va crescendo en France depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron (leader de La République en Marche) à la magistrature suprême, le 07 mai 2017.
La preuve, au terme du second tour des élections législatives du 18 juin 2017, la gent féminine s’en sort avec 223 sièges (contre 155 en 2012) sur 577 en compétition. Avec une élue étudiante de 24 ans, Typhanie Degois, candidate de La République en Marche dans la circonscription de la Savoie.
Dans le tout premier gouvernement sous l’ère Macron, c’est le strict respect de la parité : 11 femmes et 11 hommes.
En plus du phénomène Macron, il est à mettre cette féminisation soutenable de l’Assemblée nationale à l’actif de deux lois très récentes : la première est celle qui double les pénalités financières imposées aux partis ne respectant pas la parité des investitures et la seconde interdit aux parlementaires de présider un exécutif local.
Ainsi, les hommes, souvent en situation de cumul de postes électifs, ont été contraints à l’abandon de leur mandat de député, en faveur des jeunes et des femmes dans l’affût.
Avec cette ascension fulgurante du sexe généralement dit faible, il n’est pas exclu de voir une femme prendre les rênes du palais Bourbon.
Tant mieux pour l’Objectif du développement durable (OMD) n°3.
Il est à relever qu’avec 47% de femmes parmi ses élus, La République en Marche détient la palme d’or.
Une véritable leçon de parité dans une planète où les femmes sont encore très marginalisées dans la sphère de la prise de décisions et de la gestion des affaires de la cité.
17/10/24 à 09h35 GMT