C’est l’une des principales recommandations du Forum Afrique Carbone qui a réuni plus de 600 praticiens, experts et décideurs, y compris des ministres des gouvernements d'Afrique dans la capitale béninoise la semaine dernière.
Les pays africains doivent travailler plus étroitement lorsqu'ils mettent en œuvre des plans nationaux d'action contre le climat dans le cadre de l'Accord de Paris sur le changement climatique et mobilisent le financement du climat, tout en intégrant mieux l'action climatique dans la planification du développement durable. C'est la principale recommandation des ministres et délégués qui se sont réunis au Forum sur le carbone en Afrique, clôturé le 30 juin à Cotonou au Bénin. Plus de 600 praticiens, experts et décideurs, y compris des ministres des gouvernements d'Afrique et d'autres participants de haut niveau, se sont réunis dans capitale béninoise pour faire le point et aligner leurs stratégies sur la manière dont les ressources financières devraient être mobilisées pour assurer un développement durable et une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) à l'échelle du continent. «L'Afrique est le continent le plus touché par le changement climatique. Deux tiers des Africains vivent de la terre, par conséquent, il est essentiel que le continent s’assure un chemin de développement économique et de développement résistant au climat», a déclaré à cette occasion Abdoulaye Bio Tchane, ministre principal chargé de la Planification et du développement du Bénin.
Partenariat en faveur du développement durable
Avec des engagements ambitieux déjà pris par les pays dans le cadre de l'Accord de Paris, les ministres africains et certains dirigeants ont souligné l'importance d'un élan qui permettrait le changement de transformation vers le bas-carbone et une plus grande résilience aux changements climatiques. Ils ont également insisté sur la nécessité de créer de nouveaux partenariats pour développer et favoriser un développement durable. S’adressant aux délégués réunis à Cotonou, la Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), Patricia Espinosa, a déclaré que : «l'Afrique aura une croissance explosive jusqu'au milieu du siècle et sera l'un des plus importants moteurs de la croissance mondiale dans les années à venir. Cependant, cette croissance doit être façonnée sur la base de critères climatiques et de développement durable connexes. Pour ce faire, les contributions nationales des pays africains à l'Accord de Paris doivent être élaborées à travers des plans pour attirer les investissements du secteur privé.
Source : leseco.ma - HORIZON PRESS - Par Aziz Diouf, publié le 06/07/2017
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