Mardi 12 septembre, les délégués de la COP 13 ont participé à des dialogues pléniers sur le genre et les droits fonciers, le rôle des gouvernements locaux dans le traitement des défis de la dégradation des terres et le rôle du secteur privé dans la réalisation de la neutralité de la dégradation des terres (NDT). Ces dialogues constituaient les sessions finales du segment de haut niveau de deux jours. Le matin, l’édition inaugurale des Perspectives mondiales des terres de la CNULD a eu lieu, et le soir, une cérémonie a été organisée à l’occasion du lancement du Fonds pour la NDT, après la clôture du segment de haut niveau. Un groupe de contact de la GC a également été réuni, et des discussions non officielles ont été menées tout au long de la journée.
LE SEGMENT DE HAUT NIVEAU
LES DIALOGUES AVEC LA SOCIÉTÉ CIVILE, LES REPRÉSENTANTS GOUVERNEMENTAUX LOCAUX ET LE SECTEUR PRIVÉ: Le genre et les droits fonciers: Barbara Thomson, sous-ministre des affaires environnementales, Afrique du Sud, modératrice, a déclaré: «pas de terre, pas de développement». Elle a souligné les liens de causalité entre les droits fonciers et la dégradation de l’environnement, et a mis en exergue le Cadre stratégique de la CNULD visant à améliorer les moyens de subsistance et à accroître la participation des populations locales et, notamment, des femmes dans la prise de décision.
Hindou Ibrahim, Femmes et Peuples autochtones, Tchad, a signalé que les femmes sont largement exclues des droits fonciers officiels malgré leur rôle dans les domaines agricole et pastoral et a demandé la mise en place d’un système de suivi de l’intégration des femmes dans la CNULD et la prise d’une décision de la COP 13 sur les droits fonciers.
Ulrich Apel, Spécialiste principal de l’environnement, Fonds mondial pour l’environnement (FEM), a cité des exemples d’intégration systématique des aspects sexo-spécifiques dans le cadre du FEM et a souligné que les considérations liées au genre sont passées de 56%, dans la cinquième reconstitution du Fonds fiduciaire du FEM (FEM-5), à 97%, dans la FEM-6.
Ana Di Pangracio, Fundación Ambiente y Recursos Naturales, Argentine, signalant une répartition inégale de la propriété foncière entre hommes et femmes en Amérique latine, a exhorté les gouvernements à protéger les défenseurs environnementaux et a appelé la COP 13 à prendre une décision sur les droits fonciers octroyant aux femmes un accès plus sécurisé à la terre.
Shah Abdus Salam, Development Wheel, Bangladesh, mettant l’accent sur la contribution des terres aux conditions socio-économiques et aux moyens d’existence agricoles dans les pays en développement, a déploré que le rôle de la femme comme main-d’œuvre ne soit pas correctement reconnu par son gouvernement national et que les femmes ne participent pas suffisamment aux processus décisionnels...
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Source : Bulletin des Négociations de la Terre
[ODD2030-13]
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17/10/24 à 09h35 GMT