Les pays du Bassin du Lac Tchad envisagent de mettre sur pied un projet Biosphère et patrimoine du lac Tchad en abrégé (Biopalt). Un atelier de concertation à ce sujet s’est tenu du 16 au 17 janvier 2017 à Yaoundé. Organisé par le Bureau régional multisectoriel de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), cet atelier avait pour objectif de proposer des stratégies devant contribuer à préserver ce qui reste du Lac Tchad et à réduire la pauvreté dans cette zone qui a vue sa superficie se réduire d’environ 95% de 1960 à 1985 pour une population aujourd’hui estimée à environ 50 millions. Il a donc été question pour les experts réunions et les représentants du Cameroun du Tchad, du Niger, du Nigéria et de la République centrafricaines, de fédérer les intelligences et les efforts afin de trouver des solutions pour réduire, voir enrailler la vulnérabilité de l’écosystème du Lac Tchad dont les impactes sont multiples. Et cela entre autre, par la vulgarisation de l’élevage et la pêche.
D’un coût total de 54 milliards dont 71% proviendront de dons divers le projet Biopalt va bénéficier de l’appui multiforme non seulement de l’Unesco à travers ses divers programmes sur l’homme et la biosphère, sur l’hydrologique international, et sur la culture, mais également de l’appui du Centre du patrimoine mondial. Pour la représentante de l’Unesco Naeline Raondry Rakotoarisoa, la réussite du projet dépendra en grande partie de cette approche multidisciplinaire et intersectorielle choisie, mais également de l’appropriation de ce projet par toutes les parties : à savoir les autorités chargées de la prise de décisions, les scientifiques et les populations.
Lire un article de l'UNESCO sur le sujet (961 hits)
17/10/24 à 09h35 GMT