« Les forêts de la Méditerranée ont depuis longtemps appris à s’adapter aux pressions induites par le développement humain. Mais ces pressions n’ont jamais été aussi extrêmes que maintenant », a indiqué M. Hiroto Mitsugi, Sous-Directeur général de la FAO en charge du Département des forêts.
« A moins d’en faire plus pour lutter contre la dégradation des forêts, plus de 500 millions de personnes à travers 31 pays et trois continents seront bientôt confrontées à des problèmes économiques, sociaux et environnementaux », a ajouté M. Mitsugi.
« Alors que les modes de vie changent rapidement, que ce soit au niveau climatique ou sociétal dans la région Méditerranée, les forêts et les solutions se basant sur les arbres sont indispensables afin de maintenir la durabilité de la région dans son ensemble, avec l’idée d’avoir un impact bien au-delà des zones forestières. Les forêts en amont, l’agroforesterie, les arbres et les parcs en zone urbaine aident à préserver les services écosystémiques, à réduire la dégradation des sols et facilitent la transition vers une économie verte, végétale, circulaire, socialement équitable, à faible intensité de carbone et prônant également une utilisation plus rationnelle des ressources. Atteindre cet objectif requerra d’utiliser un large éventail d’instruments, dont des approches participatives, des partenariats et des instruments économiques relativement innovants », a indiqué Mme Elen Lemaitre-Curri, Directrice de Plan Bleu.
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17/10/24 à 09h35 GMT