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Banque mondiale : 93,6 milliards de Fcfa pour rendre les villes camerounaises plus résilientes



  • La Banque mondiale conduite par son directeur des opérations, Elisabeth HUYBENS et le Cameroun représenté par son ministre de l’Economie, du Plan et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousame May, ont signé le 28 février 2019 à Yaoundé un accord de crédit d’un montant 93,6 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du Projet de développement des villes inclusives et résilientes (PDVIR). L’objectif est d’améliorer de manière significative l’accès aux infrastructures urbaines, aux services urbains de base et aux opportunités économiques dans les quartiers pauvres de sept collectivités territoriales décentralisées. Il s’agit des communes de Yaoundé VII, de Douala V, de Batouri et de Kousserie ainsi que des communautés urbaines de Kumba, Ngaoundéré et Maroua.

    Plus concrètement, ce prêt servira à travers le PDVIR, à construire et à réhabiliter 33 km de route, à construire 57,3 km de drainage, à aménager 900 hectares. Il permettra également d’apporter un appui aux projets et initiatives compétitifs pour 300 associations de jeunes. Selon le ministre de l’Economie, du Plan et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane May, ce sont 651 400 personnes qui devraient bénéficier des retombées de cet investissement.

    Le PDVIR vient à la suite du succès du Projet de Développement des secteurs urbain et d’approvisionnement en Eau (PDUE) lancé en 2009 et clôturé en 2018. Sa mission était de développer dans les villes de Douala, Yaoundé, Bamenda, Mbalmayo, et Maroua à travers une approche participative, l'accès des populations urbaines, et celles des quartiers précaires en particulier, aux infrastructures et services de base, dont l'approvisionnement en eau. Il a aussi permis de renforcer des capacités des administrations locales, notamment en matière de planification, exécution et continuité de la mise en place des infrastructures et des services. Le PDUE a également contribué au renforcement de la pérennité des ouvrages construits, à les gérer et à développer par elles-mêmes, les services d'approvisionnement en eau. Soit un coût total du projet évalué à d’un peu plus de 51 milliards et demi de FCFA dont la moitié consacrée au sous-secteur urbain et l’autre moitié à l’eau.

    A côté de la signature de de cet accord de crédit sur le PDVIR, les deux parties (Cameroun et Banque mondiale) ont également procédé à la signature d’un accord de crédit pour le Projet d’assistance technique pour le développement de l’hydroélectricité sur la Sanaga. D’un montant de 16,4 milliards de Fcfa, ce crédit permettra de renforcer les capacités de production en énergie électrique de la société nationale Electricité du Cameroun (EDC).

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