C'est l'un des avantages d'être citoyen européen : les élections européennes qui se tiendront le 26 mai prochain. Ces élections permettent à tout individu, ayant la nationalité de l'un des 27 Etats Membres de l'Union Européenne, de désigner leurs représentants au Parlement Européen.
Ce dernier est l'instance représentatif du peuple européen, et fait parti du triangle institutionnel au coté du Conseil européen et la Commission européenne, lui permettant ainsi d'avoir une place prépondérante dans la procédure législatif ordinaire. Cette procédure permet d'adopter n'importe quel texte qu'il juge opportun, sur n'importe quel domaine. La France possède 74 sièges sur 751 au Parlement Européen.
Un sondage, le Baromètre Européen, a été récemment publié qui fait ressortir qu'en France, la question climatique est plus importante que la question terroriste. Elle atteint 54% des consultés.
Ainsi, les candidats aux élections européennes de 2019 ce sont emparés de la question écologique, et est devenu au premier rang des priorités françaises. En effet, à l'aune de la Marche du Siècle pour le climat, qui a rassemblé quelques 350 000 personnes, une nouvelles prise de conscience s'est faite ressentir de l'urgence environnementale.
Pour exemple de programme des différents candidats français, Catherine LOISEAU estime que « l'urgence climatique c'est maintenant », et porte ses efforts dans la création d'une banque européenne pour le climats. Dans la continuité de cet idéologie écologique, nous retrouvons Pascal CANFIN, qui est directeur de WWF (Fond mondial pour la Nature), Catherine CHABAUD est navigatrice solitaire, Manon AUBRY est ancienne porte parole de OXFAM-FRANCE, puis Yannick JADOT qui estime qu'il faut « refonder une Europe écologiste, solidaire et fédérale »,.
Autant de personnalités issus de partis politiques différents et parfois totalement opposé, on un point commun : l'urgence climatique, avec un champ d'action vaste qu'est l'Union Européenne.
Il faut rappeler que le Parlement Européen est la première instance européenne à porter des projets concrets concernant les politiques menées en matière environnementale. En effet, le 27 mars, elle accentue son désire d'interdire le plastique à usage unique dans l'ensemble des pays membres de l'Union Européenne, dès 2021. Un texte largement accepté par les eurodéputés, 560 voix pour contre 35 contre et 28 abstentions.
17/10/24 à 09h35 GMT