(La pollution de l’environnement); parmi l’une des causes qui met en péril la vie humaine et les écosystèmes.
(ÉTUDES DE CAS)
La problématique portant sur la pollution de l’environnement, est depuis plusieurs années maintenant, un piège pour plusieurs pays d’Afrique ; et même que cela semble être un combat perpétuel qui; malgré des projets innovants de recyclage des déchets; ce combat semble être perdu à l’avance.
Pour ce qui est de la République démocratique du Congo, la pollution de l’environnement est de plus en plus inquiétante. A voir l’état de ses rues, les immondices couvrant çà et là, les avenues; donnant presque l’apparence d’une chaîne d’ordures superposées à l’endroit d’être un lieu paisible, prouve à suffisance que les questions portant sur l’environnement, ne sont pas évoquées en toute lucidité dans ce coin du globe, et qu’elles doivent être revues et réévaluées de fond en comble.
Selon un rapport de l’OMS, celle-ci estime que 12,6 millions de personnes sont décédées en 2012, de suite des maladies contractées à partir de l’air polluée. Et mis à part ce chiffres, nombreux cas de sinusites, rhumes chronique et bronchites, ont été enregistrés depuis ces dernières années dans la capitale congolaise, notamment chez les enfants. A cela s’ajoute, la Typhoïde ainsi que la malaria. Et selon les sources médicales, ces maux sont principalement provoqués par la pollution de l’environnement.
Source: Rapio Okapi.
Avec un rapport aussi hallucinant, c’est à se demander comment est-ce que les autorités, la société civile peuvent-elles faire preuve de laxisme, en ce qui concerne la prévention de toutes ces maladies auxquelles les populations sont exposées.
Bien que souvent négligé en Afrique, mais la façon dont nous disposons nos ordures a plus d’un impact que nous pouvons l’imaginer. Ne pas les gérer comme il se doit peut malheureusement empoisonner notre environnement à petit feu et contribuer également au réchauffement climatique.
De par nos observations et constats, la raison de la mauvaise gestion des déchets en découlerait du fait que beaucoup de ménages et personnes, ne savent pas vraiment quoi en faire.
Lors d’une récente étude menée par moi, je me suis inspirée du Canada comme exemple. Mis à part quelques exceptions, ce pays utilisent les matières jetées aux ordures et ensuite, achemine ces rebuts aux installations d’élimination des déchets où elles sont éliminées dans des sites d’enfouissement soit incinérées. Ce qui ne semble pas être une mauvaise manière de s’y prendre, sauf que, malgré les avantages de l’incinération qui réduit le nombre de déchets à éliminer, cela peut produire des déchets gazeux et cela peut tout autant être susceptible de causer la pollution atmosphérique. C’est sur cette étude que nous allons nous atteler.
L’une des «techniques idoines» que la République démocratique du Congo ainsi que d’autres pays d’Afrique peut se servir, c’est la règle de trois R.
LUAKA Sarah.
17/10/24 à 09h35 GMT