Le Royaume-Uni accélère sa sortie du charbon après des siècles d'exploitation. Face à l'urgence climatique, le Royaume-Uni a décidé l'arrêt définitif du charbon destiné à produire de l'électricité à horizon 2025, et les centrales utilisant cette ressource s'y comptent désormais sur les doigts d'une main.
La mine de Bradley, près de Durham, a cessée son activité le lundi 17 août 2020. La fin de vie de la mine Bradley a été saluée par les défenseurs de l'environnement après des mois de pressions et des manifestations, notamment de la part du mouvement d'Extinction Rebellion, pour empêcher le maintien du site jusqu'en 2021 comme l'a demandé en vain Banks Group aux autorités britanniques.
Le 10 juin 2020, le Royaume-Uni battait à nouveau un record symbolique de son histoire récente. Pendant plus de deux mois, l’électricité du pays a été produite sans utiliser de charbon. Avec une énergie renouvelable en hausse à 40%, les mines de charbon à usage thermique ferment parce qu'elles ne sont plus rentables. Cette année, les énergies renouvelables ont même générés plus d’électricité dans le pays (37 % de la production) que toutes les énergies fossiles combinées (charbon, gaz et fioul).
Avec une politique ambitieuse et une géographie propice à l’ éolien, le Royaume-Uni a réussi en dix ans à se débarrasser du charbon. Des milliards ont été investis dans l’ éolien et le solaire photovoltaïque. Ils ont permis au Royaume-Uni de devenir le plus gros producteur d’électricité éolienne offshore au monde.
17/10/24 à 09h35 GMT