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Décideurs politiques et scientifiques unissent leurs forces pour évaluer les terres



  • Un atelier a été organisé par le Mécanisme mondial (MM) de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification avec le consortium Propositions d'options durables des terres (OSLO) au Rwanda en décembre 2012 pour réunir les scientifiques à l'avant-garde de la recherche sur l'évaluation économique des terres (EET) et les services écosystémiques et les décideurs en matière d'occupation des sols d'Afrique de l'Est.

    Le résumé de la rencontre est présenté sur le site web du MM:

    "Les fonctionnaires des gouvernements du Burundi, des Comores, de l'Érythrée, de l'Éthiopie, du Kenya, de Madagascar, du Rwanda, des Seychelles, du Sud-Soudan, de Tanzanie et de l'Ouganda commencent à considérer la gestion du capital naturel au titre de biens corporels et incorporels et à envisager de réduire autant que possible leur dépréciation.

    "Jusqu'il y a peu, la valeur des terres était exclusivement déterminée en fonction de leurs productivités agricole et économique" a déclaré Simone Quatrini, Coordonnateur du Mécanisme mondial (MM) pour l'Analyse des politiques et des investissements.  "À présent, un nombre de ministres en charge des terres, de l'allocation des sols, des finances et de la planification, ainsi que des experts en estimation des terres et des géomètres-experts immobiliers renforcent leurs capacités pour prendre en compte les valeurs monétaires de tous les services écosystémiques rendus par les terres". Un ensemble grandissant d'indices scientifiques témoignent du fait que la prise en compte des valeurs des services, tels que la séquestration du carbone, la purification de l'air et de l'eau, le cycle des éléments nutritifs, la pollinisation, etc., peuvent déboucher sur de meilleures décisions d'utilisation des sols.

    "Le MM travaille actuellement à l'intégration de l'économie des écosystèmes dans des décisions financières et d'investissements en comblant les lacunes entre la science, la politique et la pratique. Les exemples portent sur : la mise au point d'indicateurs classiques pour l'EET, un renforcement des capacités grâce à des cours approfondis dans ce domaine, l'équipement des experts fonciers en outils et méthodologies pour mener à bien l'EET et l'application de normes de comptabilité du capital naturel, à l'instar de celles du Système de comptabilité environnementale (SEEA) élaboré par les Nations Unies.

    [...]

    Consulter le lien connexe à droite pour lire une série de questions-réponses sur le contexte de l'initiative.

    Source: Mécanisme Mondial

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