Les mesures pour traiter de façon curative les problèmes d’eutrophisation d’un lac sont diverses et variées. Il convient néanmoins de rappeler qu’il n’existe pas de solution miracle pour restaurer rapidement un lac. Chaque lac a ses propres caractéristiques morphologiques et hydrologiques, de plus les pressions anthropiques sont différentes d’un lac à l’autre, il n’existe par conséquent pas de solution unique pour traiter le problème.
Toutes ces particularités font du traitement de chaque plan d’eau un cas spécifique et unique. C’est la raison pour laquelle, quelle que soit l’action envisagée en vue de restaurer le lac Unique, il importe d’adopter une approche globale afin d’obtenir le portrait le plus complet possible de la situation actuelle du lac avant son traitement. Lorsque les informations concernant le bassin versant seront réunies, il sera plus facile de déterminer les problèmes et de prendre les décisions qui s’imposent pour les atteindre.
La première phase du projet a consisté à dépeindre une image représentative des différentes caractéristiques physiques, économiques et sociales qui sont susceptibles d’avoir un impact sur la ressource hydrique. Elle a permis de déterminer la plupart des problématiques liées à l’apparition des cyanobactéries dans le lac. L’étude a démontré aussi que l’apparition de la fleur d’eau de cyanobactéries n’est pas liée à un seul facteur mais à plusieurs. Lorsque les conditions environnementales favorables à leurs proliférations sont rassemblées (nutriments, lumière, stabilité), les cyanobactéries vont les exploiter de façon à prendre le dessus sur les algues.
Les prochaines étapes du projet vont être basées sur les conclusions tirées de cette étude. La façon la plus économique et écologique de combattre les cyanobactéries dans le lac Unique est d’éliminer les causes des problèmes qui contribuent à l’accélération de l’eutrophisation et qui stimulent directement et indirectement la prolifération des cyanobactéries. Il faut noter aussi que les études faites sur les cyanobactéries sont très limitées et que la recherche que nous sommes en train de faire pourra aider à comprendre et à résoudre la même problématique rencontrée dans d’autres lacs au Nouveau-Brunswick.
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20/08/22 à 08h30 GMT