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Vers la création d'un système de riposte face aux catastrophes naturelles



  • Des officiels et des experts africains sont tombés d'accord, mercredi à Dakar, sur la nécessité pour le continent de disposer d'un instrument capable de surmonter les catastrophes naturelles et d'établir un fonds commun africain pour lutter contre les intempéries, la sécheresse ou l'érosion côtière.

    Ce nouveau système appelé African Risk Capacity (ARC) est en train d'être mis en oeuvre au cours d'une rencontre panafricaine organisée à Dakar par l'Union africaine (UA) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

    %u2018'Le but est de répondre à une préoccupation commune et majeure que constitue le changement climatique, l'un des multiples risques qui menacent la sécurité de la planète'', a dit le Premier ministre sénégalais Abdoul Mbaye, qui présidait l'ouverture de la rencontre.

    Cette réunion des ministres de la première Conférence des parties de la mutuelle panafricaine de gestion de risques (ARC) a enregistré la participation d'une vingtaine de pays africains, dont le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, les Comores, la Gambie, le Mozambique, le Rwanda, le Tchad et le Togo.

    La rencontre pilotée par l'UA vise à doter le continent d'un mécanisme de riposte rapide et efficace pour faire face aux risques liés aux changements climatiques.

    %u2018'Le changement climatique est souvent porteur d'un lot de catastrophes naturelles telles qu'inondations, sécheresses ou érosion côtière (et) fait payer le tribut le plus lourd à nos économies essentiellement rurales et agricoles. C'est l'une des premières causes de l'insécurité alimentaire'', a estimé le chef du gouvernement sénégalais.

    %u2018'C'est en cela que le projet ARC trouve toute sa pertinence puisqu'il va nous offrir le mécanisme de réponse rapide, efficace, mutualisé et solidaire qui manquait à l'Afrique, un mécanisme fécondé par les Africains, pour les Africains'', s'est-il réjoui.

    Pour sa part, Adewale Iyanda, membre du Bureau juridique de l'UA, a souligné la nécessité de mettre sur pied un instrument de réponse face aux catastrophes naturelles.

    %u2018'Les Africains souffrent de plusieurs catastrophes. Des vies sont perdues et des avoirs sont enlevés, d'où la nécessité de confectionner un système de riposte approprié'', a relevé l'expert de l'UA.

    MTN/SAB

    APS

     

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