A Windhoek, en Namibie, la onzième session de la Conférence des Parties à la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (COP 11) poursuit ses travaux entamés lundi.
La Conférence, qui durera deux semaines, réunit quelque 3 000 participants chargés d'évaluer les progrès et les mesures à prendre pour lutter plus efficacement contre la désertification et la dégradation des terres.
Comme le souligne le Secrétaire exécutif de la Convention, Luc Gnacadja, la désertification coûte de l'ordre de 5% du PIB mondial, une facture qui parfois grimpe jusqu'au 6 voire 9% du PIB agricole national, comme au Niger ou au Burkina Faso. De même, la pauvreté frappe surtout le monde rural, mais surtout les femmes et les enfants.
Or, les sommes à mobiliser pour endiguer ce fléau de la dégradation des terres sont dérisoire eu égard aux enjeux. Malheureusement, les États, malgré les promesses faites lors de la Conférence Rio 20 tenue en 2012, ne respectent pas toujours leurs engagements et ne traduisent pas dans la réalité leurs déclarations d'intention. De fait, le coût de l'inaction, est souvent sous-estimé.
06/05/24 à 12h32 GMT