Par souci de réaffirmer l'objectif validé à Nagoya en 2010 visant à atteindre 10% contre 3% aujourd'hui) d'Aires marines protégées (AMP) d'ici 2020, 20 États ont adopté à Ajaccio (France) la Déclaration commune %u2018'Message d'Ajaccio'', le 26 octobre 2013. A l'occasion de la réunion politique de clôture du troisième Congrès international des aires marines protégées (IMPAC 3).
Visiblement, ce message est un vibrant appel à la communauté internationale, pour adopter avant la fin 2014 la décision de l'Assemblée générale des Nations Unies qui permettra de lancer la négociation d'un accord de mise en oeuvre pour la conservation et la gestion durable de la diversité biologique marine dans les zones qui ne relèvent pas des juridictions nationales, à savoir la haute mer.
Des zones qui, selon les experts, représentent 64% des océans et, loin d'être des espaces vides, contiennent d'extraordinaires richesses en biodiversité.
Au terme de 5 jours de débats, les participants se sont engagés à mobiliser les moyens nécessaires dans ce domaine. La Guinée, le Sénégal, la Tanzanie, les Comores, le Togo et la Tunisie sont les 6 pays africains qui ont pris part à ces assises.
Source : Actu-Environnement. com