Le Cameroun s’est engagé à faire de la stratégie de Réduction des Effets dus à la Déforestation et à la Dégradation des forêts (Redd), un outil de développement à travers entre autres : l’agriculture, l’élevage et l’exploitation forestière. D’où la nécessité l’impliquer tous les acteurs concernés par le phénomène (populations, collectivités locales) dans la mise en œuvre en œuvre de cette stratégie. C’est l’objet des ateliers de formation en cours actuellement au Cameroun, notamment celui qui s’est déroulé le 04 juin 2015 dans la ville de Mbalmayo près de Yaoundé et qui visait à évaluer l’implication des couches sociales qui ont pour seules ressources la chasse, la pêche et l’agriculture de subsistance.
Il a été question d’aider cette catégorie de la population à préserver et à mieux gérer les atouts que lui offre la nature. Organisé par le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable en partenariat avec l’Union internationale pour la conservation de la nature (Uicn), avec qui a été signé un mémorandum d’entente pour la mise en œuvre d’un certain nombre de projet parmi lesquels, l’Appui à la participation multi-acteurs au processus Redd et Towards Pro-Poor Redd in Cameroon, l’atelier visait également à mieux impliquer les populations autochtones au processus.
L’autre atelier sur le Reed s’est déroulé 09 juin 2015 dans la localité de Bana, dans la région de l’Ouest-Cameroun. Il a été question au cours de celui-là de renforcer les capacités des maires, des agents communaux, des organisations d’appui local des régions du Centre, de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Sud-Ouest à la maîtrise du processus Redd. L’objectif étant l’amélioration du cadre de vie des populations et lutter contre le réchauffement climatique par le reboisement intensif.
06/05/24 à 12h32 GMT