Au bord du lac Tanganyika, la coopérative Tubeho Neza cultive du manioc sur une parcelle de 15 hectares. La coopérative constituée de 160 personnes, dont 85 femmes, bénéficie du soutien technique de la Confédération des associations des producteurs agricoles pour le développement (CAPAD). Chaque année, elle produit en moyenne 30 tonnes de tubercules de manioc. Ses activités s’inscrivent dans la logique du projet PACSNAR, stratégie du PNUD en matière de réintégration socio-économique des personnes affectées par les conflits.

Pour assurer l'autonomie de la coopérative, le PNUD a récemment octroyé un soutien pour l’achat de machine de transformation alimentaire des tubercules en farine. « Jusqu’à présent, nous vendions les racines crues ou transformées de façon artisanale mais cela ne nous permettait pas de générer beaucoup de revenus. Cet équipement sera un réel appui : il va nous permettre de moudre le manioc à grande échelle au lieu de passer par des meuniers qui font office d’intermédiaires pour la transformation de nos produits », a justifié la présidente de la coopérative. Toutes choses qui permettent aux coopérateurs de relever leur niveau de vie, notamment l’amélioration de leurs revenus et la scolarisation de leurs progénitures.