Si durant des années Marseille a vu son système industrialo-portuaire péricliter, elle tente aujourd'hui de retrouver un équilibre ville-port en privilégiant la croissance économique, le maintien de sa mixité sociale et ethnique tout en prenant en compte les enjeux environnementaux (surtout climatiques) présents et futurs.
Face à la crise économique et sociale qui s'est installée dans ses quartiers aux franges portuaires, et pour retrouver sa place hégémonique au sein de son aire métropolitaine, elle s'est dotée d'un "quartier des affaires" à la Joliette. L'Etablissement Public d'Aménagement Marseille Euroméditerranée (APAEM) a donné un nouveau souffle à la ville: réhabilitation du bâti ancien et souvent vétuste, création de surfaces de bureaux, création d'emplois de tous types. Aujourd'hui, l'EPAEM se lance dans une nouvelle phase, sur un nouveau périmètre de la ville, plus au nord dans des quartiers paupérisés. Ce "second acte" de la métamorphose de la cité phocéenne semble s'orienter vers le développement durable notamment à travers le projet d'Ecocité. Une série d'infrastructures permettront de crée des emplois dans la filière verte. Pour exemple, nous retiendrons la création d'une centrale thalasso-thermique qui a pour objectif, selon Carlos Moreno de "réduire la consommation énergétique d'Euromed Center (le quartier des affaires) de 40%, sa consommation d'eau de 65% et ses émissions de GES de 50%" ainsi que de limiter le phénomène d'îlot de chaleur.
Avec Euroméditerranée 2, Marseille semble vouloir nous prouver qu'elle est capable d'intégrer la croissance économique, bien-être social et développement durable dans son processus de métropolisation.
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12/12/24 à 10h17 GMT