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Pour les ministres québécois, le Nord doit être symbole d'unification à l'ère des changements climatiques



  • Invité à présenter l'approche québécoise de développement durable nordique lors du forum satellite de l'Arctic Circle qui se déroulait au Centre des congrès de Québec du 11 au 13 décembre, le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, a souligné que les bouleversements climatiques qui ont cours dans le Nord nous rappellent l'urgence de poser des gestes majeurs afin de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, mais également de nous adapter à ces changements.

    « Le Nord subit déjà les effets tangibles des changements climatiques, et ceux-ci sont malheureusement appelés à augmenter. Les risques qu'ils représentent pour le bien-être des collectivités nordiques commandent une action soutenue, et le Québec entend être à l'avant-garde dans la recherche et l'innovation concernant le territoire nordique. C'est la vision qui le guide dans la mise en œuvre de son ambitieux programme de développement durable et de mise en valeur des ressources du Nord québécois, le Plan Nord. Les changements climatiques font fi des frontières et laissent des empreintes à la grandeur de la planète », a déclaré le ministre Heurtel.

    Dans le cadre d'un panel auquel participaient également son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco, le président et chef de direction du Fonds mondial pour la nature, M. David Miller, ainsi que le directeur général d'Ouranos, M. Alain Bourque, le ministre a fait valoir les initiatives mises en œuvre au Québec, notamment avec le Plan d'action 2013-2020 sur les changements climatiques, et réitéré la volonté du Québec d'optimiser ses efforts de recherche et d'échanger avec les pays qui participent aux grands programmes de recherche nordique. 

    Étude sur la captation du carbone terrestre 

    En 2015, une aide financière de 38 575 $ provenant du Fonds vert a été accordée au Département de géographie de l'Université du Québec à Montréal (UQAM) pour la réalisation d'un tout premier projet d'inventaire des stocks de carbone terrestre des régions boréale et subarctique du Québec. Le ministre a profité de l'occasion pour dévoiler les résultats de cette étude à savoir que 95 % du carbone estimé des sols des écosystèmes tourbeux et forestiers du Québec est stocké sur le territoire situé au nord du 49e parallèle et que ces milieux seront particulièrement vulnérables au climat futur.

    « Cette étude visait à mieux connaître le potentiel de stockage du territoire nordique, qui constitue un important puits naturel de carbone, à le quantifier et à déterminer sa distribution sur le territoire québécois. Le Québec est la seule province canadienne à posséder des données sur la valeur de ses stocks de carbone terrestre. Les résultats obtenus permettent de  positionner le Québec sur la scène internationale à l'égard du rôle joué par les écosystèmes boréaux dans la séquestration du carbone et l'atténuation des GES. Cette étude nous permettra d'élaborer les meilleures stratégies de conservation et de développement responsable du Nord, dans un contexte de changements climatiques », a souligné le ministre Heurtel.

    Le rapport est disponible sur le site Web du MDDELCC à l'adresse http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changementsclimatiques/Rapport_final.PDF.

    Source : Ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques

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