Le Comité du patrimoine mondial réuni à Cracovie depuis le 2 juillet a décidé de retirer le Parc national de la Comoé (Côte d’Ivoire) de la Liste du patrimoine en péril en raison notamment de l’amélioration de l’état de conservation de la faune et de son habitat.
Pour motiver sa décision, le Comité du patrimoine mondial a salué les efforts déployés par la Côte d’Ivoire pour lutter contre le braconnage des animaux sauvages. Des espèces emblématiques du Parc national de la Comoé que l’on pensait disparues, comme l’éléphant et le chimpanzé, se régénèrent. Les habitats connaissent par ailleurs un très bon niveau de conservation. De fait, les objectifs fixés en matière de conservation de la faune ont été atteints, voire dépassés.
Le Parc national de la Comoé, qui est l'une des zones protégées les plus vastes de l'Afrique de l'Ouest, se caractérise par la très grande diversité de sa végétation. La Comoé qui coule dans le parc explique que l'on y trouve des associations de plantes que l'on ne rencontre normalement que beaucoup plus au sud, comme les savanes arbustives et des îlots de forêt dense humide.
Inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1983, le site a été ajouté à la Liste du patrimoine en péril en 2003 en raison du braconnage sauvage pratiqué sur le site, du surpâturage par les grands troupeaux de bétail et de l’absence de mécanisme de gestion efficace.
La Liste du patrimoine en péril est conçue pour informer la communauté internationale des conditions menaçant les caractéristiques mêmes qui ont permis l’inscription d’un bien sur la Liste du patrimoine mondial (conflits armés, catastrophes naturelles, urbanisation sauvage, braconnage, pollution…) et pour encourager des mesures correctives.
Communiqué de l'UNESCO (905 hits)
12/12/24 à 10h17 GMT