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La lutte contre le changement climatique : Le Nouveau-Brunswick a des efforts à faire pour le transport en commun.



  • Les Néo-Brunswickois ont bien du mal à se déplacer sans leur voiture. Selon, Yves Bourgeois, professeur associé en économie à l'Université du Nouveau-Brunswick, « À peu près 2,2 % des Néo-Brunswickois utilisent le transport partagé, ça se compare à 12 % des Canadiens. Si l'on compare à des grandes villes comme Montréal ou Toronto, là on parle d'un quart de la population qui utilise le transport en commun ».

    Cette situation de notre province s’explique par la faible densité de la population dans de nombreuses villes. Les longues distances rendent également difficile la mise en place d’un système de transport collectif efficace et efficient.

    Selon, Frédéric Dion, directeur général de l’Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick, «Le transport en commun est un service qui génère peu de revenus, mais apporte son lot de bienfaits à la communauté. Actuellement, on ne facilite pas l’entrée sur le marché du travail aux gens qui n’ont pas les moyens d’avoir une voiture», il déplore également le fait «qu’on ait fermé beaucoup de services dans certains centres sans jamais se demander comment les gens allaient pouvoir y accéder. On n’a jamais adapté nos transports par rapport à cette centralisation.»

    Certaines métropoles de la province telles que : « Moncton, Fredericton et Saint-Jean bénéficient d’un système de transport en commun bien établi, le reste de la province dispose de peu d’alternatives à la voiture. Seuls les principaux centres d’Edmundston à Campbellton en passant par Bathurst sont desservis par les trajets quotidiens de Maritime Bus. »

    En 2016, le professeur Yves Bourgeois a reçu le mandat de développer une stratégie sur le transport en commun pour la province. Le comité consultatif sur les systèmes de transport en milieux ruraux et urbains qu’il préside vient de rendre ses conclusions, mais le rapport n’est pas encore disponible.

    « Selon Yves Bourgeois, la ruralité est un facteur important expliquant cette dépendance à la voiture. Nombre de Néo-Brunswickois vivent et travaillent dans deux communautés différentes (35,2% contre 20,6% au Canada) ».

    Le Nouveau-Brunswick est la province la plus dépendante de la voiture privée. À peine 2,2% des Néo-Brunswickois utilisent le transport partagé, contre 12,7% des Canadiens. Ils sont beaucoup plus portés à se rendre au travail en voiture (90,4% contre 78,7% au Canada).

    Pour atteindre ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre, la province doit améliorer ses transports en commun. Le secteur des transports contribue à 25 % des émissions de gaz à effet de serre dans la province.

    La lutte contre les changements climatiques est l'affaire de tous. Toute la communauté devrait s’impliquer.

    Sources : Acadie Nouvelle, Radio-Canada, media.tourismenouveaubrunswick.ca, www.gnb.ca

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