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Aires naturelles protégées: le Nouveau-Brunswick doit faire plus d'efforts.



  • Les aires protégées sont essentielles à la conservation des espèces sauvages et de la nature en plus de fournir de l’air et de l’eau propres, et de séquestrer le carbone mais, le Nouveau-Brunswick ne protège que 4,7% de son territoire. Selon la Société pour la nature et les parcs du Canada, le Nouveau-Brunswick a le deuxième pire bilan au pays en matière d’aires naturelles protégées. Dans son plus récent rapport sur l’état des aires protégées au Canada, «la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) presse le Nouveau-Brunswick de redoubler d’efforts afin de protéger plus de terres d’ici 2020 ». En 2010, dans un effort mondial visant à contrer l’appauvrissement de la biodiversité, le Canada s’est engagé dans le cadre de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique à protéger au moins 17 % des terres et des eaux intérieures d’ici 2020, et à améliorer la qualité de ses réseaux d’aires protégées afin de mieux conserver la nature. Et pourtant, avec à peine 10,6 % de son territoire actuellement protégé, le Canada se situe en-dessous de la moyenne mondiale de 15 %, et accuse de surcroît un retard face à d’autres grands pays tels que la Chine, le Brésil et l’Australie.

    Et notre province, le Nouveau-Brunswick arrive à l’avant-dernier rang avec seulement 4,7% de son territoire protégé, «loin derrière la plupart des provinces». Selon la Société pour la nature et les parcs, « moins de 3% de la portion néobrunswickoise de la rivière Restigouche est protégé et le développement industriel décime année après année les forêts et les rivières sauvages de la région»

    Selon le rapport de la Société pour la nature et les parcs, la province doit préparer un plan «de toute urgence» afin d’atteindre les objectifs de la Convention sur la diversité biologique, le Nouveau-Brunswick pourrait par exemple commencer par protéger la partie de la rivière Restigouche qui se trouve sur son territoire, «l’une des rivières les plus majestueuses, mais aussi l’une des plus menacées de l’est du Canada »

    Le ministre du Développement de l’énergie et des ressources, Rick Doucet a défendu la position du gouvernement néo-Brunswickois et selon lui « le gouvernement fait des efforts pour appuyer la Convention sur la diversité biologique des Nations Unies et souhaite protéger et utiliser nos terres, notre eau et nos ressources biologiques de manière responsable».

    Espérons que le gouvernement prenne ce rapport comme une sonnette d’alarme et qu’un plan soit mis sur pied au plus vite.

    Sources : Acadie Nouvelles, TVA, la Société pour la nature et les parcs du Canada

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