Fredericton (la capitale du Nouveau-Brunswick) et la première nation Saint-Mary’s se sont qualifiées dans les 20 finalistes du Défi des villes intelligentes, ce qui veut dire qu’elles recevront 250 000 $ du gouvernement fédéral pour élaborer leur proposition finale.
Les deux villes néo-brunswickoises se sont communément qualifiées pour leur projet qui vise à améliorer l’inclusion des autochtones et des nouveaux arrivants et à offrir une meilleure qualité de vie à la population vieillissante. La capitale néo-brunswickoise estime la valeur de son projet à 10 millions de dollars.
Le programme Défi des villes intelligentes du gouvernement fédéral a pour objectif de récompenser quatre villes canadiennes qui veulent se moderniser.
Le grand prix est de 50 millions de dollars, puis viennent deux prix de 10 millions de dollars et un dernier prix de 5 millions de dollars.
Plus de 200 collectivités ont participé au défi en soumettant des idées pour remédier à certains enjeux et problèmes, comme la sécurité alimentaire, la protection de la langue, l’amélioration de l’éducation et des soins de santé et le logement abordable.
Selon le gouvernement canadien, « Une ville intelligente est avant tout transparente : les collectivités rendent leurs données pleinement accessibles et les processus décisionnels sont transparents. Elle met aussi l’emphase sur les technologies connectées pour favoriser une meilleure communication entre les gouvernements et les citoyens et les autres villes ».
Le concept de « villes intelligentes » repose sur l’intégration des données et de la technologie aux dispositifs qui répondent aux besoins essentiels (eau, énergie, pureté de l’air…). Les réseaux urbains de personnes et d’appareils offrent une quantité énorme de données. La connectivité est une clé d’amélioration en matière d’efficacité et d’environnement : les villes intelligentes devraient représenter 40 % des avantages économiques totaux de la tendance générale vers davantage d’objets connectés.
L’urbanisation et la croissance démographique accentuent la pression sur les villes, du fait de la circulation, de la pollution de l’air, de la pauvreté et de la surpopulation. En 2016, près d’un quart de la population mondiale (1,7 milliard de personnes) vivait dans les villes et l’ONU prévoit un doublement (soit 5 milliards de personnes) d’ici 2030. Cette situation va poser de nombreux problèmes environnementaux. Les villes intelligentes peuvent être une solution au problème grâce à des systèmes intelligents d’énergie permettant une production d’énergie plus verte et une utilisation moins gourmande.
Les villes intelligentes avec des investissements dans la gestion des infrastructures (par exemple, des services de données permettant de suivre en temps réel l’évolution des embouteillages et du nombre de piétons pour répartir les charges aux heures de pointe) devraient contribuer à la réduction des émissions des gaz à effet de serre.
La plupart des villes ont proposé des projets d’applications mobiles ou de plateformes de données ouvertes. De plus, 25 communautés ont proposé des projets liés aux peuples autochtones, comme Fredericton.
Sources : Radio-Canada, gouvernement du Canada
12/12/24 à 10h17 GMT