Le colloque « Contamination en chlorure de vinyle monomère des eaux de distributions publiques par des conduites en PVC – Evaluation des niveaux de contamination et gestion du risque sanitaire» se tiendra le 26 juin à Rennes (France). La manifestation est proposée par l’Association Scientifique et Technique pour l’Eau et l’Environnement (ASTEE).

Selon le site afférent au colloque, le chlorure de vinyle monomère (CVM) n’est pas un contaminant connu des eaux naturelles. Il a été retenu dans les paramètres de qualité de la directive n°98/83/CE du 3 novembre 1998 relative à la qualité des eaux destinées à l’alimentation humaine, parce que présent dans les canalisations en polychlorure de vinyle (PVC), il est susceptible de migrer dans l’eau transportée dans ces canalisations, contaminant ainsi l’eau distribuée.

Les campagnes de mesure organisées par les ARS, pour évaluer les niveaux de contamination en CVM de l’eau des réseaux ruraux, largement constitués par des canalisations en PVC posées avant 1980, ont ainsi mis en évidence des dépassements de la limite de qualité en période estivale, dont les niveaux semblaient corrélés à la durée des temps de séjour.

Le programme de la journée comprend les interventions suivantes :

-Allocutions d’ouverture

-Présentation du contexte et des données essentielles relatives au CVM

-Données toxicologiques du CVM et modalités de fixation de sa valeur limite dans l’eau de consommation publique. Avis de l’ANSES.

-Faisabilité du repérage des cas d’angiosarcomes du foie en France et de l’évaluation des expositions environnementales au CVM

-Méthodes de dosages du  CVM dans l’eau et dans les matériaux de canalisations en PVC

-Analyse critique des facteurs d’incertitude

-Performances et incertitudes des protocoles et démarches adoptées : retours d’expériences de terrain

-Bilan 2014-2017 des recherches de CVM dans le réseau d’eau potable de Vendée Eau

-Détermination des sections de réseaux à renouveler : cas de la commune d’EREAC en Côtes d’Armor

-Modalités et résultats de l’étude expérimentale conduite par l’ASTEE Ouest : Bretagne, Pays de la Loire pour déterminer les facteurs de contamination de l’eau des réseaux

-Modalités d’évaluation des dépassements de la valeur limite en CVM par les ARS et prescription de gestion de la DGS

-Débat général

-Conclusion de la journée

L’ASTEE est une association reconnue d’utilité publique qui rassemble des experts, chercheurs, scientifiques et praticiens issus d’organismes publics et privés intervenant dans les services publics locaux de l’environnement dans le but d’élaborer ensemble doctrines partagées et recommandations. Elle est l’éditeur de Techniques – Sciences – Méthodes (TSM), la revue mensuelle des spécialistes de l’environnement.