Un important sondage d’opinion publique, mandaté par l’Université de Northern British Columbia (UNBC) et la Société pour la nature et les parcs du Canada (SNAP) indique que les Canadiens sont en grande majorité d’avis que les aires protégées sont nécessaires et souhaitent que la moitié de notre territoire et de nos océans soit protégée pour la nature.
L’étude sur « La place de la nature » a été originellement élaborée par la Société zoologique de Londres (ZSL) et menée dans sept pays autour du monde en vue du Congrès mondial sur les parcs de 2015 de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature. Grâce à l’appui de la ZSL, l’UNBC et la SNAP ont adapté l’étude et l’ont mené dans tout le Canada par l’entreprise de sondages Ipsos. Les résultats pour le Canada sont similaires à ceux des autres pays du monde indiquant un fort appui pour une protection à grande échelle de la nature.
Dans le cadre d’un effort mondial pour mettre un terme à l’extinction massive et continue de la faune et de la flore, le Canada s’est engagé à protéger au moins 17 % de ses terres et de ses eaux intérieures, 10 % de ses océans d’ici 2020, et à améliorer la qualité de ses systèmes d’aires protégées. Les trois paliers de gouvernement travaillent actuellement avec les peuples autochtones et d’autres partenaires pour atteindre ces cibles.
Cette étude démontre le solide appui envers ces efforts, et supporte l’élaboration de nouvelles cibles plus ambitieuses pour la protection de nos terres et de nos paysages marins au-delà de 2020.
Ce sondage de plus de 2 000 Canadiens d’un bout à l’autre du pays a permis de constater que :
« Alors que les paliers de gouvernement travaillent à atteindre nos objectifs pour 2020 et commencent à planifier la prochaine décennie de mesures liées à la conservation, ils devraient savoir que les Canadiens soutiennent ce travail, et qu’ils voudraient qu’il soit bien plus ambitieux », déclare Alison Woodley, Directrice nationale de la conservation à la SNAP.
« Cette étude confirme que les Canadiens de partout au pays et de tous les milieux ont à cœur les aires protégées et veulent qu’encore plus de nos terres et de nos océans soient protégées », ajoute Pamela Wright, coresponsable du projet et professeure agrégée de l’Université de Northern British Columbia. « Cela va de pair avec les preuves scientifiques qui se multiplient que nous devons redoubler d’efforts pour assurer la survie à long terme de la faune, de la flore et des humains, en particulier dans le contexte des changements climatiques. »
Source : SNAP
Crédit photo : Imaginart sur Pixabay
12/12/24 à 10h17 GMT