Une étude scientifique sur la vie marine a été publiée le mercredi 1er avril 2020 dans la revue scientifique Nature, met en lumière que les initiatives et les mesures de protection prises en faveur de la protection des océans pourraient porter leurs fruits d'ici une trentaine d'années et cela à l'échelle globale. Lutte contre la pollution, développement de la pêche durable, mise en place d'aires protégées, ce sont autant de mesures qui portent leurs fruits aujourd'hui. L'Union européenne par une politique commune de la pêche avec ses quotas, l'amélioration des chaluts et la fermeture temporaire de zones maritimes délimitées, est une politique publique efficace par ses mesures pour épargner les petits poissons, les captures accidentelles et contre l'appauvrissement des ressources marines. Les efforts engagés depuis plus de vingt ans ont permis une amélioration de l'état de conservation de nombreuses espèces. Les écosystèmes océaniques pourraient être sauvés d'ici à 2050 si les mesures de protection de la faune et la flore marine continuent dans ce sens. C'est un défi réaliste et réalisable! Les efforts humains combinés à la capacité de la faune et la flore marine à se régénérer pourraient sauver nos océans. Rappelons quand même que les océans représentent 70% de la surface de la Terre. Il est essentiel de ne pas baisser la garde et de ne pas vivre sur les acquis. L'ensemble des règles internationales, européennes et locales, les initiatives privées et publiques sont la preuve qu'en agissant collectivement nous pouvons inverser le cours du réchauffement climatique et protéger notre environnement. La préservation de nos océans doit continuer car il y a toujours autant de déchets plastiques qui sont jetés dans la mer, la pêche intensive est toujours présente, la pollution y compris la pollution agricole et l'utilisation des pesticides sont toujours d'actualités. Mais nous pouvons nous réjouir de cet espoir et faire preuve de volonté pour préserver ce poumon bleu de la planète.
[MOGED]
06/05/24 à 12h32 GMT