«Femmes et Énergie : Appui au Réseau des Femmes élues locales d’Afrique, section du Cameroun». C’est le nom du projet bénéficiant de l’appui technique et financier des partenaires au développement (AIMF, ADEME, Fondation Véolia, FEICOM…) à hauteur de 1 700 000 Euros (environ 1,113 milliards Fcfa), destiné à 17 communes du Cameroun dirigées par des femmes maires réunies au sein du Réseau des femmes élues locales d’Afrique, section du Cameroun (REFELA-CAM), présidé par Célestine Ketcha Courtès, maire de la commune de Bangangté (ouest-Cameroun).
Pour s’assurer de son démarrage dans la première phase concernant les communes de Bangangté et Fokoué (région de l’Ouest), le préfet du département du Ndé, Oumarou Haman Wabi, a présidé le 1er Comité de pilotage (COPIL) dans la salle des Actes de l’hôtel de ville de Bangangté, le 27 juillet 2017.
Au cours de ce COPIL, les premiers résultats obtenus à partir de l’étude de faisabilité technique et environnementale réalisée dans les villes de Bangangté et Fokoué ont été présentés par les experts.
«C’est un projet qui rentre dans le cadre de l’adressage des ODD (Objectifs du développement durable, Ndlr) pour lequel le chef de l’État a engagé les femmes maires», a à l’occasion exprimé la présidente du REFELA-CAM.
En effet, cette dotation des 17 communes camerounaises dirigées par les femmes maires en source d’énergie solaire va, à terme, permettre aux populations en général, aux femmes et à la petite fille d’avoir accès aux services énergétiques modernes, durables et fiables, tout en les préservant des agressions et les libérant de certaines corvées. En même temps, l’environnement s’en trouve préservé.
Et Mme Ketcha Courtès, par ailleurs présidente du Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA), visiblement sûre de l’impact du projet énergétique lancé sur le développement durable des villes camerounaises, de rassurer : «Ce sera l’occasion, dans nos communes bien évidemment, d’aider le président de la République, lors de l’évaluation 2020 que les ODD 5, 7 et 13 sont désormais une réalité dans les points névralgiques de la vie communale, notamment les centres de santé».
Et les ODD 5, 7 et 13 mis particulièrement en relief par la présidente du REFELA et membre du Conseil mondial des maires renvoient respectivement à l’égalité entre les sexes, le recours aux énergies renouvelables et la lutte contre le changement climatique.
Une vision partagée par le préfet du Ndé, Oumarou Haman Wabi, qui dans son intervention déclare : «L’énergie est un pilier important du développement durable dans lequel le chef de l’État nous a engagés et le projet ‘’Femmes et Énergie durable’’ est innovant dans son contenu et dans sa démarche».
Ce 1er COPIL a également servi de lancement solennel de la phase 2 du projet qui enrôle 5 autres communes, à savoir : Afanloum (région du Centre), Angossas (région de l’Est), Mayo Oulo (région du Nord), Mbengwi (région du Nord-Ouest) et Mintom (région du Sud).
Et d’après Célestine Ketcha Courtès, le cap est mis sur la recherche des financements pour enrôler les 10 collectivités locales restantes (phase 3).
01/10/24 à 07h35 GMT