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Diversification des cultures agricoles au Burkina Faso : Le ministre Salif Diallo encourage la production du souchet



  • Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Salif Diallo a lancé le 16 juin 2007 à Loropéni dans la province du Poni, le programme de promotion du souchet communément appelé pois sucré. Ce programme s’inscrit dans la politique de diversification des cultures au Burkina et vise à booster l’économie des régions productrices, dans le but de lutter contre la pauvreté en milieu rural.

    Le souchet ou pois sucré est une plante peu exigeante en engrais chimiques et en pesticides. Il se cultive sur les sols sableux et est peu exigeant en eau. Le souchet est longtemps cultivé dans la localité de Loropéni. Plus de 300 femmes font de cette spéculation leur source de revenu. 60% de la superficie de la région du Sud-Ouest dont relève la commune rurale de Loropéni est utilisée pour la culture du souchet. Le pois sucré qui est encore produit traditionnellement est confronté, selon le président de la Chambre régionale d’agriculture du Sud-Ouest, François d’Assise Pooda, au manque de matériel et d’organisation, ce qui ne permet pas de combattre efficacement la pauvreté qui sévit dans cette partie du Burkina.

    Pour le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, Salif Diallo : “ La lutte contre la pauvreté en milieu rural nous impose de travailler avec les producteurs à la diversification des productions afin de leur offrir plusieurs alternatives, au lieu de les fixer sur une monoculture de rente tellle que le coton dont l’iniquité des prix ne leur offre aucune marge bénéficiaire ”. Le choix de la culture du souchet est motivé par la forte demande de ce produit sur le plan international. Il constitue une source de nutriments essentiels et possède des vertus thérapeutiques. En plus, le pois sucré constitue une importante source de revenus pour le monde paysan parce que le revenu brut par hectare est de 1500 000 F CFA, soit 300 000 F la tonne. Pour encourager cette culture, le ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques met à la disposition des producteurs 20 tonnes de semences.

    Adaman DRABO
    Sidwaya - EDITION INTERNET N° 5927 du 19 Juin 2007
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