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Burkina Faso - Conseil économique et social : Valoriser notre capital humain



  • Le Conseil économique et social (CES) tient, du 4 au 11 septembre 2007, sa première session extraordinaire. Placé sous le haut patronage du Premier ministre, ce forum se consacrera à la question de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle.
    C’est sous les lambris de la salle des banquets de Ouaga 2000 que le chef du gouvernement, Tertius Zongo, a prononcé, devant une foule d’invités, le discours d’ouverture de la session extraordinaire du Conseil économique et social.

    Au cours de cette cérémonie, une minute de silence a été observée en mémoire de Monsieur Amadé Ouédraogo, défunt membre de cette auguste assemblée. Une semaine durant, les conseillers devront plancher sur la question de la "valorisation du capital humain pour un développement durable : le défi de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle".

    Notons que ces assises s’inscrivent dans la suite logique de la réflexion engagée lors de la précédente session, tenue du 13 mars au 4 avril 2007, et qui portait sur l’état des lieux du système éducatif.

    Par le choix du présent thème, dira le président Thomas Sanou, "le Conseil économique et social entend, à côté du gouvernement, contribuer à la vaste campagne de sensibilisation et de levée de fonds en faveur de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle". Cette campagne a pour but, rappelons-le, de :
    faire percevoir le rôle important de l’alphabétisation et de l’éducation formelle dans le développement socio-économique ;
    susciter un élan et un cadre général favorables au développement de l’alphabétisation et de l’éducation non formelle ;
    collecter enfin des ressources financières et matérielles ad hoc. A l’issue de cette session, les conseillers devront faire des propositions contributives à l’élargissement du champ des possibilités de développement du capital humain d’une part, et trouver les moyens d’établir entre les citoyens l’égalité de chance d’échapper à l’ignorance et à la pauvreté.

    Dans son propos, le Premier ministre a tenu à indiquer que, désormais, des dispositions seraient prises pour donner une suite effective aux avis et recommandations "afin de signifier à l’ensemble des conseillers qu’ils jouent une partition utile dans le dispositif national de gouvernance".

    Le Premier ministre a néanmoins souligné que l’opinion attend de cette institution une contribution éclairée et avisée, chaque année, sur l’état de mise en œuvre des politiques publiques.

    A l’issue de la cérémonie d’ouverture, officiels et invités ont visité une exposition consacrée aux activités du Fonds pour l’alphabétisation et l’éducation non formelle (FONAEF). Notons que les travaux de cette première session débuteront ce matin même dans la salle de conférences du PNUD.

    H. Marie Ouédraogo
    L’Observateur du mercredi 5 septembre 2007.
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