"L’élevage est la seconde mamelle du Niger a-t-on coutume d’entendre dire. «Sinon la première ! » avait affirmé le Premier Ministre Hama Amadou , qui constatait cependant « quŽelle est atrophiée » non seulement du fait du faible niveau d’investissement qui lui est consenti au budget national (inférieur à 3 pour cent par an) mais aussi son incapacité à satisfaire les besoins intérieurs en produits laitiers et carnés des populations".

Pourtant, la valeur du capital bétail était estimée à 1000 milliards de Fcfa avant le recensement général du cheptel 2004. Le secteur de lŽélevage , représente 70 pour cent des produits d’exportation de l’agriculture en même temps qu’il contribue pour 11 pour cent au PIB national, avec en exemple une valeur ajoutée de 69,71 milliards de FCFA en 1992, et 108,437 milliards de FCFA en 1998, soit une progression de 55,6 pour cent (MRA, 2001). Ces chiffres sont dŽailleurs largement sous estimés à cause aussi bien des difficultés de collecte et dŽanalyse des données que de quantification de produits non monétarisés tels que les cuirs et peaux mais surtout, le fumier, la force de traction et de transport qui contribuent directement ou indirectement à lŽaugmentation de la productivité agricole...
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Ibrahim Y, TOURAOUA
Agropastoraliste
jeudi 30 août 2007 - sdiop -