Lorsqu'une entreprise de l'Union européenne utilise des plantes exotiques telles que l'Aloe Vera pour la production de cosmétiques, elle devrait partager les avantages retirés de cette utilisation avec le pays d'origine de la plante. C'est là le message principal d'une communication que la Commission européenne vient d'adopter. Les plantes exotiques comme l'Aloe vera, le ginseng, le thé vert ou l'huile de jojoba sont très largement utilisées dans l'UE, notamment dans les cosmétiques. Plusieurs secteurs industriels ont investi dans des travaux de recherche visant à découvrir de nouvelles applications pour ces «ressources génétiques» dans le domaine médical, l'industrie des cosmétiques ou l'agriculture. La Commission engage vivement les entreprises et les instituts de recherche à ne pas utiliser les ressources génétiques d'autres pays - généralement des pays en voie de développement présentant une grande diversité biologique - sans leur accord. Les entreprises et instituts de recherche européens devraient veiller à ce que les pays d'origine reçoivent un part équitable des avantages et des résultats de recherche découlant de l'utilisation de leurs ressources.