La pression exercée sur l’ensemble des ressources à l’échelle mondiale, par une demande croissante de matériaux stratégiques dont les énergies fossiles, accroît les risques de pénurie, fragilise les milieux et précipite le changement climatique. La gravité des enjeux environnementaux auxquels nos sociétés sont confrontées interroge notre modèle de développement et tout particulièrement les activités à forte consommation de ressources non renouvelables.

C’est le cas des systèmes urbains, qui présentent des niveaux élevés de flux de matières et d’énergie, dans leurs différentes composantes sectorielles : le bâtiment, les transports, l’activité industrielle ou tertiaire… En contrepartie, le potentiel d’interactivité entre les différents secteurs est également élevé.

Des solutions existent ou doivent être élaborées pour minimiser les besoins en énergie et en matériaux, mutualiser les ressources, optimiser le recyclage des déchets et ouvrir la voie aux substitutions : combustibles à faible contenu en carbone, ressources renouvelables, etc.
C’est pour apporter des éléments de réponses à ces questions fondamentales que le Laboratoire Théorie des Mutations Urbaines organise, à Paris, du 18 au 20 mai 2006, un colloque européen sur le thème Energie, Matière et Environnement Urbain (EMUE).

Un appel à communication est lancé sur le site du colloque. On peut le consulter à l’adresse ci-dessous.