Quelles sont les politiques de compétitivité de nos voisins dans le domaine du développement durable ? C'est le sujet d'une étude confiée par la DIACT, à un groupement d'experts constitué de la Fondation Sophia-Antipolis et du cabinet de conseil Eurogroup.
Cette étude, qui a été remise début septembre, examine la manière dont les clusters et les pouvoirs publics de six pays européens (Allemagne, Italie, Suède, Royaume-Uni, Pologne, Hongrie) s'approprient le thème du développement durable pour le mettre au service de la compétitivité des territoires.Elle dévoile des situations très différentes :
Certains pays ont privilégié une approche " par le bas ", en organisant des structures autour de synergies de recherche et d'industries qui existaient déjà. C'est le cas de l'Allemagne et de la Pologne.
D'autre pays ont préféré un modèle plus centralisé, dans lequel l'Etat ou les régions décident des pôles à créer et des domaines d'activités à couvrir, comme l'Italie, avec ses districts industriels.
Ailleurs, comme en Suède, les deux approches ont été combinées. Enfin, il y a ceux qui ont privilégié de concentrer les efforts au niveau d'agences régionales de développement fortement dotées, le cas du Royaume-Uni.
Quelques pays ont plus approfondi les politiques d'innovation, comme la Pologne ou la Hongrie, parce qu'ils connaissent une croissance économique soutenue. D'autres sont déjà très avancés dans le domaine du développement durable, comme l'Allemagne et la Suède, particulièrement les énergies renouvelables.
En synthèse des analyses réalisées par pays, le groupe d'experts a formulé des propositions pour nourrir le débat public préalable à la définition d'une politique publique en matière de clusters environnementaux.
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