La mondialisation s'accompagne d'une augmentation de la demande de transport et a fait de la mobilité des personnes, des idées et des marchandises un moteur et une caractéristique essentielle de nos sociétés modernes. Mais le secteur des transports est désormais le premier émetteur de dioxyde de carbone, responsable d'une part importante des rejets de polluants, ainsi que de l'accroissement de la consommation d'énergie.
Le transport routier, notamment, pèse lourdement sur la facture environnementale. Or, si ces dernières années ont conjugué progrès techniques et règlementation restrictive, permettant de diminuer les consommations et émissions unitaires des véhicules, cette diminution est en fait compensée par l'accroissement des trafics : d'où un jeu à somme nulle. Les trafics urbains et interurbains apparaissent dès lors comme un levier d'action privilégié, d'une part afin d'opérer une réduction quantitative des déplacements par la route, et d'autre part pour procéder à une réorientation qualitative vers les modes moins consommateurs et moins polluants. Cette étude présente aussi les positions et actions de l'Union européenne en matière de mobilité durable.
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