Le 19 mai, les ministres ont adopté des conclusions sur "Un cadre de l'UE pour les stratégies nationales d'intégration des Roms jusqu'en 2020", dans lesquelles les États membres sont invités à oeuvrer à la réalisation d'objectifs dans les domaines de l'enseignement, de l'emploi, des soins de santé et du logement afin de combler les écarts entre les communautés roms marginalisées et le reste de la population.
Les États membres doivent élaborer des stratégies nationales ou des ensembles intégrés de mesures pour la fin 2011. Ils sont également invités à tenir compte de la nécessité de faire progresser l'intégration sociale et économique des Roms lors de l'élaboration, de la mise en oeuvre et du suivi de leur programme national de réforme dans le cadre de la stratégie Europe 2020.
Plus précisément, les États membres devraient améliorer l'accès à des services de qualité dans les domaines de l'éducation et des soins de santé, ainsi que du logement et de l'emploi. Il faut engager une action intégrée couvrant l'ensemble des quatre domaines prioritaires, et les États membres devraient accorder une attention particulière à la question de l'égalité entre les hommes et les femmes et favoriser la lutte contre la ségrégation.
Afin d'améliorer la situation, les États membres sont invités à fixer des objectifs nationaux réalistes, à recenser les micro-régions les plus défavorisées ou les communautés qui sont le plus victimes de ségrégation, à allouer un financement suffisant provenant des budgets nationaux, à coopérer étroitement avec la société civile rom et les autorités régionales et locales, ainsi qu'à désigner un point de contact national.
En outre, ils sont invités, tout comme la Commission, à mieux utiliser les fonds de l'UE pouvant être mobilisés en faveur de projets d'intégration des Roms.
L'intégration des Roms est une priorité sociale urgente, l'UE comptant environ huit millions de citoyens roms. Or de nombreux Roms sont confrontés à la marginalisation, à l'exclusion sociale, à la discrimination, à la ségrégation et à l'extrême pauvreté, qui se traduisent souvent par un accès limité à un enseignement et des emplois de qualité, par de faibles niveaux de revenus, des conditions de logement médiocres, un accès insuffisant à des services de qualité, une mauvaise santé et une espérance de vie réduite.
Source : Conseil de l'Union Européenne
Pour en savoir plus (677 hits)
Les Conclusions (739 hits)
Communiqué de presse (760 hits)