La Commission Européenne et la Banque Mondiale ont signé un accord financier à hauteur de 54.5 millions d'euros pour soutenir le Dispositif mondial de réduction des effets des catastrophes et de reconstruction (GFDRR). Ce dispositif finance des programmes d'alerte et de réduction des risques dans les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. La signature de l'accord s'est tenue en présence du Secrétariat du Groupe des pays ACP lors de la troisième session de la plate-forme mondiale pour la réduction des risques de catastrophe de l'ONU et de la première Conférence mondiale pour la reconstruction.
La contribution au GFDRR répond à la nécessité de rendre le monde plus sûr face aux conséquences des aléas naturels, tels que définis par le Cadre d'Action de Hyogo (2005-2015), adopté par 168 pays et organisations multilatérales suite au tsunami dans l'océan Indien en 2004.
"Trop souvent, le changement climatique touche la partie de la population la plus pauvre, celle qui est la moins préparée à y faire face. C'est la raison pour laquelle ce projet est essentiel dans les pays de l'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique: il permet d'aider les populations à se protéger et à renforcer leur moyens de subsistance en mettant en place un système d'alerte précoce et en s'assurant que les communautés dans les zones à risque soient mieux préparées" a affirmé M. Andris Piebalgs, Commissaire chargé du développement.
L'Union Européenne financera des programmes de prévention, de réduction des risques et de préparation afin de faire face aux risques naturels dans les pays d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Ces programmes permettront l'identification et l'analyse des risques, la mise en place de systèmes d'alerte précoce et l'insertion de la prévention des catastrophes dans la phase de reconstruction post-catastrophe.
"Au vu de la fréquence et de l'impact croissant des désastres naturels, la demande mondiale de créer un cadre cohérent et global de gestion de risques de catastrophe est à l'ordre du jour. Ce partenariat constitue à cet égard une véritable réussite et nous nous réjouissons de continuer à développer notre coopération déjà solide, pour soutenir les fondements du développement durable et l'élimination de la pauvreté et ainsi rendre la réduction des risques de catastrophe une priorité de développement. " a affirmé M. Inger Andersen, Vice-présidente de la Banque mondiale pour le développement durable.
Source : Union européenne
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