Sandrine Bélier, eurodéputée du groupe Les Verts/ALE, raconte les négociations à Rio+20
"Personnellement, je ne suis pas en colère", dit Sandrine Bélier, "je
suis plutôt triste". L'eurodéputée française, membre des Verts, s'était
rendue au Brésil pour participer à la conférence du 20-22 juin. Elle y
arrivait forte de la position du Parlement européen, qui, en septembre
2011, avait adopté un texte très ambitieux. Les eurodéputés de
Strasbourg avaient adressé aux participants de Rio+20 un message clair,
en demandant au Conseil et à la Commission de "s'assurer que Rio+20 ne
débouche pas sur de simples déclarations d'intention".
L'espoir
d'un sommet productif n'a pas duré longtemps. Une fois arrivée au
Brésil, la délégation européenne a élevé sa voix pour critiquer la
position des autres négociateurs. Janez Potocnik, le commissaire en
charge de l'Environnement, les a accusés de vouloir "un texte sans
ambitions". Quelques jours plus tard, ce texte-là est devenu le document
final.
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