Pour " le mieux vieillir ensemble " dans la ville,
4ème édition d’Urbaccess, les 10 et 11 Mars 2015,
au Paris Center Event Porte de la Villette
Qu’ils s’agissent des acteurs du bâtiment, des commerces, de l’aménagement des espaces, des entreprises , des collectivités territoriales, des instances publiques ou des associations, créer un espace de parole qui soit un laboratoire d'idées et une caisse de résonance, tel est l'objectif que s’est donné la quatrième édition du Salon URBACCES, le salon Européen de l'Accessibilité et de la Conception Universelle.
Pour cette nouvelle édition du Salon et ses tables rondes, trois axes majeurs :
-En présence de Michèle Delaunay, ancienne Ministre des Personnes âgées, mise en perspective du Projet de Loi (adopté en première lecture par l’Assemblée Nationale) relatif à l’adaptation de la société au vieillissement .
- Lutter contre « l’Agisme ». Selon le Glossaire du site "Stop Discrimination" publié par l'Union Européenne, l'âgisme se définit comme un « préjugé contre une personne ou un groupe en raison de l'âge ». En l’occurrence et par effet miroir avec le jeunisme, il s’agira d’évoquer les effets négatifs d’une discrimination qui affecte une tranche de la population particulièrement active en termes de consommation (santé, tourisme, culture) et génératrice d’emploi et de richesse (Silver Economie).
-Pour une approche transversale du vieillir ensemble. Logement, commerces, transport, mobilier ou éclairage urbain, connectivité et utilisation d’internet : améliorer l’accessibilité et le sentiment de sécurité pour les personnes âgées signifie penser de façon transversale l’ergonomie de la ville. A partir d’exemples concrets, des initiatives simples ou des avancées technologiques, s’inspirant parfois « du guide français des villes amies des aînés », il s’agira de penser de véritables parcours du « vivre la ville » pour que les personnes âgées puissent jouer pleinement leur rôle d’acteurs sociaux.
A l’horizon de 2030, 1 français sur 3 aura plus de 60 ans.
" Jusqu’à présent, l’approche du vieillissement sur le territoire national était comprise à travers un regard médico-social, faisant la part belle aux résidences pourvues d’unités médicalisées tendant à confiner et à isoler.
L’arrivée en retraite de la génération des "babies boomers" a commencé à changer la donne. Leur nombre, tout d’abord qui impose de trouver des approches alternatives privilégiant le plus longtemps le maintien à domicile, la perception qu’à cette génération du vieillissement qui la conduit à adopter un comportement beaucoup plus actif face aux orientations retenues et aux perspectives tracées.
Sachant qu’à peine 6% du parc des logements hexagonaux sont adaptés à des mobilités qui vont se réduisant, on mesure le chemin à parcourir pour que se construise un environnement rassurant pour les ainés - notamment en contexte urbain - en terme de transports, d’accès aux services, aux commerces. En revanche, on a moins conscience du très grand intérêt économique que représente pour la communauté, un vraie démarche en faveur de l’accessibilité " selon Pierre-Marie Chapon, Directeur de la recherche d'ICADE et référent pour la France auprès de l'Organisation mondiale de la santé sur le programme « Villes et communautés amies des aînés ».
Le projet « Villes amies des ainées » a été présenté la première fois à l’occasion de la séance d’ouverture du XVIIIème Congrès mondial de Gérontologie et de Gériatrie à Rio de Janeiro (Brésil) en 2005. Porté par l’OMS, il a immédiatement fait l’objet de nombreux soutiens dont celui, très actif de l’Agence de santé publique du Canada. Aujourd’hui, le réseau rassemble plus de 26 pays, 1.000 villes et collectivités dans le monde.
Pour la France, c’est à en 2011 à Dublin, lors de la Première Conférence mondiale des Villes Amies des Aînés que s’est exprimé la volonté de constituer un "Réseau Francophone des Villes Amies des Aînés " , lequel a été fondé à Dijon le 26 janvier 2012 à l'occasion du colloque international " Le droit de vieillir, citoyenneté, intégration sociale et participation politique des personnes âgées ". Le réseau s’est officialisé sous la forme d’une association loi 1901 reconnue officiellement en 2013 comme membre affilié par l'OMS.
Le RFVAA réunit plus d’une vingtaine de villes françaises, trois villes canadiennes, la ville-canton de Genève et une ville Belge. Il est à l’initiative du "Guide français des villes amies des aînés"
Source : Communiqué de presse Urbacess - dec 2014
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