Le colloque final du programme de recherche ECHIBIOTEB (Outils innovants d'Echantillonnage, d'analyses CHImiques et BIOlogiques pour le suivi de Traitements avancés des Eaux usées et des Boues) aura lieu le 3 février à Villeurbanne (France).
Ce projet réunit diverses entités dont l’unité de recherche Milieux Aquatiques, Ecologie et Pollutions (MAEP) de l’Institut national de Recherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture (IRSTEA), Le Centre International de Recherche sur l’Eau et l’Environnement (CIRSEE) de Suez-Environnement, le Laboratoire de Physico- et Toxico-Chimie de l’environnement (LPTC) de l’Unité Mixte de Recherche (UMR) Environnements et Paléoenvironnements Océaniques et Continentaux (EPOC) de l’Université de Bordeaux, le Groupe Santé Publique-Environnement de l’UMR Ecologie Systématique Evolution (GSPE-UMR 8079) de l’Université Paris Sud, les unités Ecotoxicologie in vitro et in vivo (ECOT) et Expertise et Essais en Ecotoxicologie (EXES) de l’Institut National de l’EnviRonnement Industriel et des RisqueS (INERIS) et l’entreprise Envolure.
La Directive Cadre Européenne sur l’Eau (DCE) exige l’atteinte du bon état chimique des masses d’eau à travers l’Europe. En 2010, 44% des cours d’eau de France avaient atteint ce bon état, 23,7% étaient en mauvais état chimique et 32,3% étaient dans un état chimique indéterminé ou non évalué. Comme l’état chimique dépend des substances prioritaires, la réglementation nationale a été renforcée vis-à-vis de ces micropolluants, via entre autres les arrêtés de janvier 2010.
Le contrôle réglementaire demande un suivi plus poussé des éléments chimiques concernés, en fixant des valeurs seuils à respecter dans les eaux de surface (Normes de qualité environnementale ou NQE), et exige une réduction des rejets de ces micropolluants vers les milieux récepteurs, afin d’atteinte le bon état, d’où l’importance d’évaluer la teneur de ces émissions et les performances des équipements de dépollution.
Le projet ECHIBIOTEB a donc pour but de développer et de mettre en œuvre des technologies innovantes d’échantillonnage et de mesures chimiques et biologiques pour le suivi des procédés avancés de traitement des eaux usées urbaines et des boues.
Lors du colloque, les acquis de 4 années de recherche seront exposés au travers de présentations scientifiques et de discussions.
Ce programme de recherche s’inscrit dans un cadre de recherche industrielle, en lien étroit avec le projet ARMISTIQ.
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