Mis en place en 1995, le label énergétique apposé sur nos réfrigérateurs, lave-linges ou lave-vaisselles dispose d'une échelle de performance comprise entre G pour les plus énergivores et A pour les plus économes, voir A ou A pour les appareils dernière génération.
Or, si ce système reste performant et objectif, il apparaît difficilement compréhensible pour des consommateurs bien incapables de faire la différence entre ces niveaux de performance énergétique. La Commission européenne a donc proposé le mercredi 15 juillet dernier un nouveau barème de notation beaucoup plus simple à interpréter.
«Le système est victime de son succès», a relevé le commissaire européen chargé de l’Action pour le climat Miguel Arias Canete, car ce système d’étiquetage a réussi à pousser les fabricants à faire preuve d’innovation pour rendre les électroménagers de plus en plus efficaces. Aujourd'hui, la plupart des appareils appartiennent à la catégorie A et les labels intermédiaires introduits prêtent à confusion.
Dans ce cadre, la Commission a proposé cette semaine d'alléger ce système d'étiquetage en ne conservant que deux catégories, A et G, faisant ainsi table rase de tous les niveaux intermédiaires. Une simplification bienvenue pour les consommateurs qui pourront alors repérer plus rapidement les appareils économes et durables. Au final, ce nouveau système devrait permettre de réaliser des économies d’énergie dans l’UE de 200 TWh par an en 2030 selon les prévisions de la Commission. l’exécutif européen.
Cette réforme des labels devra toutefois être approuvée par le Parlement européen et les Etats membres, dans le cadre du "paquet d’été" présenté le même jour par la Commission européenne pour transformer le système énergétique européen.
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